Nom Complet / C'est les genoux pliés que t'es né. Kone qu'on t'a appelé. C'était plutôt facile à décidé, étant donné que toute ta famille se le voyait attribué. T'es né pour baisser la tête et t'exécuter. T'es né pour être l'esclave attitré. Dans un espoir un peu futile, ta mère a osé glisser Merle dans ce nom imposé. Les yeux couleurs espoir, elle a osé espérer que tu puisse un jour t'envoler. Et pour la banalité, Naeem a été ajouté. Pour que la bienveillance soit tienne, que ton coeur s'ouvre au monde et que jamais tu ne sois comme eux qui te force à t'agenouiller.Date de Naissance / Chaleur étouffante, le soleil au sommet de la pente. Perdu quelque part en juliet, le 21 plus précisément, tes sens se sont éveillés. Et depuis, vingt-deux étés se sont passés. Lieu de Naissance / Perdu dans la contrée, un jour tu es né. À battement d'ailes, tes yeux ont papillonnés et le monde s'est imposé. Le nom te laisse un goût amer à la bouche, le prononcer t'arrache les cordes vocales. Un jour tu es né sans le vouloir, quelque part à la Côte d'Ivoire. Localisation / Dans une forêt bouquinée, enfouie dans l’odeur encre des lignes anciennes, tu pries au travers du silence de la nuit. De ta fenêtre quand la lune éblouit les environs, tu vois cette grande statue de fer qui ne demande qu’à quitter terre. Perdu dans le Bazzart des Curiosités, tu observes les ombres se mouvoir en croyant voir l’esprit des tiens. Profession ou Études / On te dit employé, ou alors peut-être vagabond. Tu es certainement un peu des deux. Mendiant à tes heures perdues, on te voit pourtant dans les jungles bouquineuses du Bazzart des Curiosités, librairie excentrique. Liseur de bonne aventure ou portail entre les deux mondes, tu vis également des croyances mystiques des innocents. Situation Financière / Enfant du désert, tu as vu des pierres d’or avant de toucher aux billets verts. L’argent est sans signification pour toi, tant que tu vis d’eau et de terre. Tu te plais à sortir les poches vides comme il fut un temps, et à voler pour t’habiller. On te dit poches trouées. Orientation Sexuelle / Il y a l’art d’aimer un corps et puis celui d’aimer une âme. La différence peut se voir mince mais pour toi, elle est marquée au fer. Touché le corps d’un homme résulte à un coup de fouet contre ta peau, à la malédiction des anciens sur ta famille. Et pourtant parfois, tes yeux se ferment et tu outrepasse la loi. À chaque fois, tu te dis « c’est juste pour cette fois…» et pourtant. Statut Social / À défaut de goûter à une liberté absolue, tu goûtes à celle du célibat. L’engagement te donne la gratte et des boutons, et dès qu’un regard amoureux croise le tien, tu ne vois qu’une corde se glissant autour de ton cou. Pourtant, le cœur à l’espoir, tu oses croire que ton cœur trouvera sa paire et qu’un jour il pourra aimer pleinement. Mais Cendrillon, tu n’es pas. Groupe / À force de te plier, à force de te faire frapper, tu as décidé de suivre celui qu’il faut suivre. Tu es né esclavage, et à défaut de pouvoir t’échapper de ce nom, tu parviens au moins à être un être à part. Mais au final, tu ne fais que suivre les lois d’un autre qui, armé de jolis mots, te berner d’une illusion de liberté. Beatles tu es, Beatles tu crois être. Échappatoire / Les yeux exorbités, le corps arc-en-ciel et l'encens s'extasiant, tu récites des mots sans queue ni tête dans l'espoir d'appeler les gens de l'haut delà ou tout bonnement, d'amener la chance. Avatar / Adonis Bosso

Signe distinctif / Prisonnier en cage, tu as choisi au fil du temps de t’approprier ta propre liberté. Plume légère à ton poignet, ailes virevoltante à tes épaules, tu rêves d’un ciel bleu et infini où t’envoler. Couronne de laurier sur le biceps, tu rêves de pouvoir être vu à ta juste valeur et de, perdant ton rôle d’esclave, devenir le maître. Pentacle particulier sur l’avant-bras, tu te perds et tu te trouves au courant des multiples lignes qui le décrivent. Septum au nez, il y est depuis si longtemps que tu ne t’imagines pas sans. Il te marque à un propriétaire quelconque, à ta race et à ton rang et pourtant, alors que tu devrais t’en sentir humilié, tu y puises plutôt une certaine force.
Phobie, Manie, Tic / Cou encerclé, tu te retrouves le souffle coupé. Tu ne peux tout bonnement pas supporter. Sous tes yeux, ce sont des multiples d’étoiles qui naissent, des vertiges qui t’agressent et une peur qui blesse. C’est un étau qui se crée, l’assassinat azurée. Ses genoux heurtent le sol et tu te retrouves soudain victime d’un viol. C’est ta gorge qui s’affole, ton monde qui se déboussole. Un respire s’efface, la vision se glace et toi, tu en perds la face. Dominé, soumis, dressé, tu ne fais que te pencher. Lorsqu’une voix s’élève dans les airs, te voilà bien amer. Tes épaules se courbent et tu n’es plus fourbe. Petit enfant craintif, il suffit d’une voix trop forte pour que tu deviennes émotif. Larmes aux yeux, corps tremblant, tu ne ressembles plus qu’à un être transparent. C’est l’écho d’un passé, le chant des agenouillés. Un éclat de voix, et il ne reste plus rien de toi.
Langue(s) parlée(s) / Le Dioula reste la langue de ton enfance, la langue de ta famille. Tu as envié le français dès ton plus jeune âge et pendu aux lèvres des autres, tu l'as appris au fil du temps.
Origines / Tu fais parti de ceux qui, peau sombre, ne sont pas Ivoire. Africain tu es, Ivoirien plus précisément.
Religion / Autour de toi, ce ne sont pas les ombres qui dansent. Tu vois les morts et les esprits, tu les accepte et tu leur demande conseil. D'un chant de ton peuple, tu les appelles à toi et cadeau donnant, tu leur demande conseils et protections.
Opinion Politque / Élevé sous une dictateur, mains liées et genoux écorchés, tu as grandi soumis. Le monde qui t'entoure te semble étrange et tu préfères ne rien dire. Tu as été élevé pour ne dire rien. Pourtant, il se peut que par moment ton esprit se fasse évasif et que, le coeur enfant, tu rêves d'un monde où la guerre ne serait plus et que tous serait égaux.
Modèle, Idole, Inspiration / John Lennon pour ses mots et ses pensées. Pour sa promesse de liberté et de paix.
Style Musicale / Les mots mis à l'avant, la musique accompagnant. Il t'en faut peu pour être emporté, il t'en faut peu pour comprendre et être compris au travers de mots.
Musicien favori / Tryo, les colocs, noir silence, Harmonium, Richards Desjardins. Tu te perds au travers des mots jusqu'au point de ne plus avoir de repères.
Chanson favorite / Imagine de John Lennon.
Auteur favori / Tu te perds bien souvent dans les noms, mais Beaudelaire, Shakespeare, Rimbaud, et Vigo restent des noms que tu respectes. Pourtant, tu préfère les mots aux noms, et tu te souviens plus des lignes que des visages.
Livre favori / Perdu dans l'inconnu, tu vénères les romans anonymes. La paneo kaj aliaj noveloj de Serĝo Elgo te berce par la légèreté des mots et la profondeur qui se cache pourtant derrière.
Réalisateur favori / Peter Weir
Film Favori / Les yeux fixés sur l’écran, tu te laisses bercer par les images de « The Trueman Show » le temps d’un firmament. Enfant de l’espoir, tu aimes accroire que tu n’es plus dans le noir. Tous deux prisonniers dans une cage de verre, tu te crois méritant à une sortie de cet enfer. Quand tu as le coeur au rire, c'est au travers de « The mask » que te voilà vivre.
Devise / Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil brillera. \ On ne voit mieux certaines choses qu'avec des yeux qui ont pleuré.
Objet fétiche / Masque de ton enfance, le Dongo est égal à ta démence. Empli de décadence, tu le colle à tes traits lorsque tu rentre en transe.
Plus grande peur / Tapi dans le noir, prisonnier de tes déboires, te voilà pris au désespoir. Ailes coupés, âme damné, tu n’es qu’un autre à achever. Voix perdue, univers corrompu, tu es l’un de ces rebuts. Couteau à la gorge, tu meurs comme l’orge.
Plus grand secret / Enfant torturé puis mitraillé, tu as déjà tué pour ne plus regretter. Fusils entre les mains pour un destin qui n’est pas tien, tu ne vaux pas mieux que l’un de ces chiens.
Plus grand rêve / Dans un éclat scintillant, dans un bruit étouffant, que les chaines se brisent, que l’esclave devienne maître de sa propre méprise.

Que pensez-vous du Wasteland / Les yeux émerveillés, tu as rencontré le paradis un soir d’été. Peut-être te trouvais-tu agenouillé, mais l’espace d’un instant, tu as cru être lavé de tout pêché. Esprit évasif, tu as abandonné cet enfant dépressif. Ailes déployés, tu as osé d’envoler au travers de ces contrées. Et pourtant au travers de cette liberté, tu t’es quand même laissé menotter. Poignées liées, tu as écouté les lois d’une oreille égarée, et puis tu t’y es pliée. Mais qu’il est bon de s’égarer dans de pareilles vallées, quand même lié, tu as l’impression de voler. C’est d’un esprit clair et d’une humeur moins amère que tu navigues au travers de cette nouvelle mer. Paradis des oubliés, tu fais partie de ceux qui ont été rescapés.
Comment l'avez vous découvert / Pupilles nacrées, tu étais parti dans le monde des damnées. Voix lugubre chantant des paroles obscures, tu arpentais les sentiers emplis de verdure. Silhouette possédée, tu t’es éloigné de ce monde qui se voulait habité. Autour de toi, les courbes se sont floutés et puis des tremblements se sont pointés. Sous un soleil canari, au travers de cette incantation d’érudit, tu t’es envolé vers ce paradis. Les yeux ouverts et tes désirs à découvert, tu as vagabondé comme un pantin abîmé. Larmes amers au coin des paupières, tu n’as pas su comprendre avant longtemps ce que tu avais découvert.
Que pensez-vous du Gourou, votre guide / Tête baissée, tu ne demandes que des lois à respecter. Tu as été élevé sous dictature, tu ne vois donc pas d’inconvénients à une certaine courbure. Soldat droit et parfois maladroit, tu ne demandes qu’une main où pouvoir t’abreuver. Merlin chantant emprisonné, tu es de ceux qui n’ont jamais appris à voler. Tu as besoin de l’air puissant d’un souffle murmurant pour pouvoir s’envoler, ou du moins croire pouvoir y arriver. Prisonnier dans une cage qui ne prévoit que des mauvais présages, tu n’es certainement pas l’un des plus sages. Hochement de tête sans prise de bec, tu es le mouton un peu con. Regard un peu trop émerveillé, tu ne te rends pas donc pas compte que tu es toujours dominé. Ou peut-être est-ce la chose convoitée. Après tout, esclave tu es né, esclave t’est peut-être destiné. Tant se laisser berné par les paroles d’un être adulé.
Parlez-nous de votre échappatoire / Prières formulées, yeux exorbités et corps qui ne fait que trembler, tu touches au mystique avec la foi d’un naufragé. Chants vaudou et murmures de fous, tu appelles les damnées pour goûter à un peu de charité. Peut-être parfois te retrouves-tu drogué par une certaine fumée, mais qui peut bien refuser le souffle de la sainte mariée? L’air empli d’encens, tu te noie dans quelque chose d’indécent. .

Pseudo / .NEObelzebuth Prénom / Mel' Âge / dix-neuf Pays / Ô Ca... Québec Présence / 7/7 Avis sur le forum / Ça claque ta mère en string. Comment t'es arrivé ici? / J'étais pris dans le string de Belzebuth Ange ou Démon? / Perdus au gré du vent, on dit parfois que les ailes se sont abîmés pour ensuite, dans un souffle brisé, s'effacer. Double-Compte / Paix à mon âme, oui. Un p'tit mot en plus / J'aime ton boule d'mec.

C’est sous une certaine voie lactée que tes sens se sont éveillés. Petit être potelé, tu es né un soir d’été. Comme il est triste de savoir qu’un être aussi pur et léger allait être ainsi agenouillé. Mais le sort ne peut être changé, la trace déjà gravée, et tu n’as fait, au cours de ta vie, que suivre ce sentier dessiné. L’âme à l’espoir ou espoir de l’âme, tu aurais pu être de ceux qu’on acclame. Pourtant, perdu dans un village macabre, tu n’as entendu qu’une danse cabre. Chaines aux pieds et esprit damné, tu as appris à marcher la tête baissée. Enfant de l’oublié et de la trompée, tu as été élevé au travers des sentiers et au degré de la marée. Tu as vu la saleté avant la pureté, tu as connu la guerre avant de nommer ta mère. Spectateur de ta vie, tu as subi. C’est démuni que tu as grandi au cœur de la nuit, envahi par une populace qui se voulait vorace. Prisonnier de guerre, tu n’en as connu qu’un goût amer. Mais ne vaut-il pas mieux être un enfant que vivre dans le monde des grands? Sous les commandements des rebelles, tu n’as pu déployer cette paire d’ailes. C’est dans un petit village au cœur de la Côte d’Ivoire que tu as connu tant de déboires. Les doigts d’orteils enfouis dans la terre, tu n’as connu que quelques joies éphémères. Mais à quoi bon s’en faire quand on ne connait rien d’autre que la guerre? Ton âme aurait certes pu être amère, mais tu n’as connu qu’une seule loi autoritaire. Dos courbé et pieds troués, tu as pourtant avancé au travers de la vie sans pleurer ou te lamenter. À quoi bon y perdre un temps? Tu devais vous mettre quelque chose sous la dent. L’oublié, ton cher père, n’était jamais là, toujours perdu dans les prés. C’était ce que disait maman, mais tu n’as jamais trouvé cela très convaincant. Prisonnier du temps, rêveur un firmament, tu as élevé les bêtes. Adulte dans un corps d’enfants, tu es devenu l’homme de la famille avant de ne pouvoir te perdre dans les merveilleux yeux de Camille. Le corps solide, l’esprit vide, tu as fermé les yeux face aux crimes. Perdu dans la brume, tu as grandi entouré d’amertume, mais au moins y avait-il une légère odeur d’agrume. Celle de la liberté, celle de ton envolé. Combien de fois y as-tu rêvé? Mais prisonnier et perdu avec les opprimés, tu as du obéir à une loi affamée. Sous les yeux des rebelles, il n’y avait pas de place pour ta belle paire d’ailes. Spectateur de ta vie, c’est endormi dans ton lit que le ciel, tu l’as conquis. Enfant d’innocence, tu étais de ceux qui croyaient tellement que le ciel vous enverrait sa clémence. Oh mais au final, il n’y avait que de la démence. Alors genoux pliés, tête baissée…amertume mal digérée…ailes cassées…tu as avancé au travers de cette armée…de ces déglinguées. Ces fous alliés.

C’est d’un regard étroit que tu commences doucement à ressentir de l’effroi. Ils sont là tout autour de toi. Tu es celui qui connait la foi, tu es l’enfant au cœur vaillant, l’enfant sans loi. Pourtant, tu es de ceux qui genoux pliés, ne te fais pas prié. Tu les laisses vous piller sans sourciller et tu subis pour ne pas vivre d’ennuis. Mais il y a là, quelque part au fond de tes prunelles, cette lueur éternelle. Celle qui, flamboyante, laisse échapper une odeur d’amiante. Elle brille de toute ses forces, dure comme de l’écorche. Les rebelles ne sont pas stupides, ils voient bien un jour que tu n’es plus une gazelle. Mouton égaré, tu ne demandes qu’à être formé. C’est une journée d’été alors que ta mère est alitée que tout a éclater. Qu’ils se sont emparés de ta destinée. À quand bon s’en faire lorsque l’on est déjà marqué au fer? Alors que tu plie les genoux, ils pillent et toi, tu subis. C’est sous le bruit d’une lamentation qu’ils font acte de damnation. Qu’ils font acte de violation. Prisonnière dans cet enfer, ta mère n’en garde qu’un goût amer. C’est la rage dans une cage, c’est un navire qui se fait maudire. Les cris sont forts, les voisins ont quitté le fort. Où peut-être sont-ils tous sourd, enchainés par les vautours? C’est âgé de tes treize ans qu’on t’éloigne de ta maman. Petit soldat rebelle, tu as maintenant de nouvelles ailes. Elles sont grandes et lourdes, tachées de sang et fourbes. Sous le soleil éternel, te voilà maintenant enfant rebelle. Si mot à dire il y a, jamais tu n’y auras droit. C’est une arme qu’ils te placent à la main alors qu’ils t’éloignent de ton destin. C’est avec tes intestins qui détruisent celui de certains. Les yeux noyés, on t’a appris à tuer. Il fallait te plier, sinon tu finirais victime de leur calamité. Les yeux fermés, l’esprit tourmenté, tu as obéi à leur loi comme un chien bien dressé. C’est les épaules baissés que tu t’es avancé vers cette destinée. Peut-être n’était-elle pas tienne, mais à quoi bon attendre que le destin intervienne? Il fut un moment où, tourmentés par des pensées entrechoquées, tu as découvert ce paradis des naufragés. Perdu dans un lit improvisé au milieu de la nuit, tu as soufflé quelques murmures endiablés. C’est sous l’odeur de l’encens que tu as découvert le monde absent. Teenage Wasteland. Accompagné d’une foi qui n’était plus tienne, tu as retrouvé les ailes qui te tiennent. L’esclave, au cours d’une nuit, a abandonné son rôle d’épave. C’est armé que tu t’es décidé à mener. C’est armé que tu les as tué tous. Le corps ensanglanté, l’esprit tourmenté, tu es retourné auprès de ta parenté. Six longues années c’était pourtant éloigné. Ta mère n’était plus des vôtres. Enfant oublié, c’est ton frère que tu as fini par retrouver. Dans un silence glaçant, tu as décidé que vous suivriez le gré du vent.

Paris un jour de nuit, Paris un jour de pluie. Soyons deux, soyons un. Soyons cette paire qui, à défaut de plaire, peut se montrer amer. C’est les yeux grands ouverts que tu as découvert cet univers. Au travers de la danse des oubliées, tu as scellé votre destinée. C’est sans bagage que tu as finalement sorti de cette cage. Perdu dans les rues de Paris, tu as cherché ce que tu pouvais faire de ta vie. Âgé de dix-neuf ans, tu ne savais faire que des jeux d’enfants…ou alors de sang. Tête baissée, tu as osé foncer pour contrôler ta destinée. C’est une journée de février que tu as découvert le Bazzart des Curiosités. Tu as d’abord cru qu’il n’habitait que des gens amers, mais finalement, tu y as connu des bonheurs éphémères…et depuis de fer. Les yeux exorbités et le malin entre les mains, tu as emmené certaines personnes à croire en tes absurdités. C’est au travers des livres que tu as retrouvé cette joie de vivre. Le cœur léger, tu as de nouveau appris à voler. La vie est nouvelle, quand elle est belle. Enfant de l’espoir, tu parviens de nouveau à y croire. Peut-être n’as-tu pas d’argents dans les poches ou de quelconque accroche, mais tu parviens tout de même à suivre un certain chemin. Squatteur de la librairie, tu te perds au travers de fantasmagorie. C’est à bon vouloir que tu essaie de nouveau à croire. Les yeux pleins d’étoiles, tu efface les taches de la toile. Cette toile qui, spectatrice de ta vie, ne sait plus ce qu’elle a accompli. Peut-être pourrais-tu avancer sans te plier, mais à quoi bon quand tu y es habitué. Tu te perds au travers des sentiers du Wasteland pour ne plus voir les âmes. Tu suis les lois pour ne pas recommencer une nouvelle fois. Pour ne pas prendre la vie à ceux qui l’avaient durement acquis. Éloigné à ton passé, tu essaie pourtant d’y rester accrocher.

Prisonnier dans une cage, on parvient à sentir ta rage. Le monstre tourne en rond, le monstre cherche son monde. Il veut sortir et parfois, la bienveillance se transforme en souffrance. Il remet en doute les paroles de Gourou parfois, sans savoir pourquoi. Il voit des éclats de violence naître, écho de ses ancêtres. Ancien soldat de guerre, tu as ce goût amer. C’est les genoux pliés que tu parviens à oublier. Avec les ailes d’un damné, tu parviens à t’envoler. D’un regard oublié, tu oublies le passé pour mieux te soumettre. Enfant des dociles, tu ne tiens qu’à un fil. D’une rage excessive, tu oublies cette voix agressive. Pendu à des mots emplis de promesse, tu aimes croire que tu ne vas pas à la messe. Mais à quoi bon se berner, lorsque notre esprit est déjà damné. Tu es de ces enfants qui n’ont pas eu le temps de rire, alors que tu devais lutter pour vivre. À te voler ton destin, à jouer au malin, tu t’as pris tout ce qui se trouvait dans tes mains. Mais c’est le dos courbé que tu continues à avancer. À l’écoute d’une voix dite sage, tu restes docile comme une image. À défaut de vouloir plaire, c’est la guerre. Tu es dans une cage, au travers de ces vieilles images. Les yeux fermés, tu essaie d’oublier le passé. Sous les lois du Gourou, tu essaie de ne pas devenir fou. Prétendu homme de paix, tu essaie d’oublier les faits. Que tu y crois ou pas, tu obéis aux lois. C’est une stabilité, c’est une envolée. Enfoui dans tes rituels, tu fais tout pour ne pas voir ce criminel. Passé obscure, langue de mauvais augure.