Nom Complet / astra mildred trush Âge / vingt ans Date de Naissance / 14/02/1978 Lieu de Naissance / Bordeaux, France Localisation / Londres, Angleterre Profession ou Études / dessinatrice Situation Financière / médiocre Orientation Sexuelle / inconnue Statut Social / célibataire Groupe / pink floyd Échappatoire / rêveuse Avatar / nastya kusakina

Signe distinctif / astra a une longue cicatrice dans le cou qu'elle tente de cacher avec sa chevelure ainsi que quelques tatouages.
Phobie, Manie, Tic / peur du noir, des avions, transports en commun, des ascenseurs, des vieux, des gens qui courent, des choses en hauteur, des choses bruyantes, des cris, des pleurs, des sacs à l'abandon, des trucs qui sonnent, des enfants sans parents, des choses dans lesquelles on peut rester coincé, des tours, des tunnels, des illuminations, des ponts, des chaussures abandonnées, des gens qui mangent de la viande, de la fumée.
Langue(s) parlée(s) / français et anglais.
Origines / françaises et anglaises.
Religion / hâtée.
Opinion Politque / aucune.
Modèle, Idole, Inspiration / andy warhol?
Style Musicale / pop rock.
Musicien favori / gainsbourg pour la france, les beatles pour l'angleterre.
Chanson favorite / aucune.
Auteur favori / rimbaud.
Livre favori / les recueils de rimbaud.
Réalisateur favori / kubrick.
Film Favori / shinning.
Devise / je est un autre.
Objet fétiche / carnet à dessin.
Plus grande peur / se souvenir.
Plus grand secret / sa mémoire défaillante.
Plus grand rêve / se souvenir.

Que pensez-vous du Wasteland / c'est le lieu ou elle a demandé l'asile. elle a trouvé de quoi recréer un monde qui tient la route. elle préfère être ici, qu'ailleurs. oui, astra est partout, ailleurs, sauf ici. elle lutte pour ne pas se confronter à la guerre. pour ne pas sentir la douleur qu’est le chemin qu’on parcourt. pour ne pas savoir que notre gloire réside dans nos échecs. le wasteland c'est son univers.
Comment l'avez vous découvert / flash. accident, du sang, des cris, un mort. et puis le noir complet. on ne peut vous dire combien de temps elle est restée dans le coma, la vérité c'est que personne ne s'attendait à ce qu'elle se réveille un jour, et surtout plus personne ne l'attendait. après la mort de son frère et de son conjoint dans la collision avec ce poids lourd, personne ne la voyait quitter le néant.

Des cœurs.
Des mirages.
Un virage.
Des armistices en poussières.
Des illusions.

Du noir.
Des doutes.
Des ruines.
Des souvenirs flous.

le wasteland était entré dans sa vie comme elle était sortie de la sienne. ou à l'inverse, le wasteland était peut-être la chose qui l'avait sauvé de la mort, la ramenant à la vie. elle ne sait pas, elle ne sait plus. maudite miraculée sortie des méandres de l'amour, astra. jolies perspectives d'un amour tant attendu mais parti trop tôt, c'est triste. c'est le seul souvenir qui lui reste : l'accident, l'horreur, et pourtant, c'est son passage pour le wasteland.
Que pensez-vous du Gourou / s'en souvient-elle? mémoire muette et souvenirs mouvants. elle ne sait plus. transparente, apparentée à un fantôme, elle est, l'illusion mal façonnée qui fascine vos existences feutrées. et le reste? on s'en fou.
Que pensez-vous de votre Guide / le paradoxe, c'est qu'on est seul, ensemble. astra, elle est seule, et elle hurle. entendez vous le cri perçant perçant du silence contre l’écorce sans sève de son espoir perdu? son guide, c'est sa boussole, son essence, sa bible, son phoenix. peu importe qui cela peut être dans l'univers, son guide est son coeur et son âme.
Parlez-nous de votre échappatoire / rêver. astra ne sait plus vraiment si elle rêve ou non. si elle dort ou pas. vivre un rêve éveillé, peut-être? astra c'est une ombre qui plane, alors elle ne sait pas, elle ne sait plus. c'est un monde qui se fissure. Elle c'est ce tableau terne et monochrome, ce shoot à l’acide, cette défonce de mélancolie brute, de désespoir primitif. le rêve, elle n'a plus que ça. quand elle rêve, elle se souvient enfin.

Pseudo / devil child. Prénom / fanny/nany. Âge / dix-neuf ans. Pays / france. Présence / cinq jours sur sept minimum. Avis sur le forum / mode éloges on : alors, comme je l'avais dis dans l'autre post, je keaaaaaaf le concept, le contexte divin et tout le toutim, et puis quand on m'envoie le lien et que je vois ça, tu parles, je suis conquise. Comment t'es arrivé ici? / bazzart, j'attendais THE PROJET, qui allait pouvoir enfin me botter. Ange ou Démon? / démon jusque dans mon pseudo. Double-Compte / no. Un p'tit mot en plus / :pac:

La Lune s'était levée depuis longtemps le long de l'onde. L'enveloppe noire de détresse qui m'encerclait, m’éreintait, profitait enfin réellement de cette pâle lumière. Pourquoi suis-je ici ? Sans doute poussée par les ailes d'un nuage. Fade. Je suis la fille filiforme qui passe dans le monde comme la flotte qui s'écrase sur les fleurs fanées d'un parc. Par nécessitée pour les autres. Mon amie la Lune est aussi blême que moi. Astra, c'est à l'élévation spectaculaire de cet astre que je devais mon prénom. Comme toujours, j'étais hypnotisée, rien n'était plus banal, vulgaire, que cet étrange caillou qui remplaçait le Soleil et à qui on n'accordait aucun de nos regards, planqués derrière nos paupières dans l'humidité de nos rêves. J'étais là, spectatrice curieuse et intimidée par la parade de la Lune, je me laissais aller sur le sable encore chaud. Sans racine fixe, je suis. Je regardais cette étrange reflet qui se dérobait aux impulsions de l'eau, caressé par quelques nuages noirs et pervers qui tentaient de lui arracher quelques éclats de lumière. Un bruit, je me tourne. Virevolte les rubans dans mes cheveux, virevolte ma robe blanche de mousseline qui collait à ma peau moite. On s'est déjà vu, non ? Je te connais. je suis certain de te connaître. Un homme. Je m'avançais à petit pas, mon regard hagard planté dans l'infinité de l'eau et dans l’évanouissement de cette Lune blême qui s'y reflétait. Si les vagues impatientes qui venaient me lécher les pieds étaient froides, je ne m'en aperçus pas. J'essayais de me souvenir. Recherche dans un recoin de ma mémoire, j'admirais l'aisance avec laquelle il déséquilibrait mon chaos. Reddition. Non. Je ne sais pas qui tu es. Houleux silence. Je sais même pas qui je suis, comment tu veux que je sache qui tu es! Hurlement transpercent l'accalmie. L'accident, et l'absence, l'accident et la lassitude de l'oublier, de s'oublier. Horreur.
Soudain, je désirais sentir la nature me remplir, sentir l'étreinte de la Lune sur moi quand mes yeux se voileraient. Flotter comme elle sur ce voile noir d'eau. Faire partie du balancement doucereux des vagues, vaciller enfin. Tout oublier. Imiter l'astre étendue et passive. Subir les accrocs chromés de la houle. Mourir. Je sais Astra, tu ne te souviens pas. Tu ne te souviens jamais. On va tout reprendre, puisque la Poésie née des éléments de la nuit, poussée par les flots de l'insaisissable. On va te recréer, encore. On va esquisser un monde à ta façon. Je compris enfin. Ma nature me dupait encore. Qui suis-je déjà? Je ne suis qu'un sale synonyme d'être humain, une sale métaphore de vie. Être morne, immobile, oscillant entre tristesse et bonheur. Oubli et mensonges.