Nom Complet / Neo Konstantine Belzebuth Âge / 26 ansDate de Naissance / 26 mars Lieu de Naissance / Nanterre, France Localisation / Londres, Angleterre Profession ou Études / Mécanicien Situation Financière / Satisfaisante Orientation Sexuelle / Changeante au gré du vent Statut Social / Célibataire Groupe / sex pistols Échappatoire / Fouineur Avatar / Dawid Auguscik

Signe distinctif / Boule à zéro, Neo est plus armé de tatouage que de peau. On y trouve des signes étranges, des oiseaux, des mains représentant un coeur. Sur lui, on trouve de tout. Son corps, c'est le livre de sa vie.
Phobie, Manie, Tic / L'amour lui fait peur. Le mot lui donne la germe, le voir au travers des yeux des autres le fait lever les siens au ciel. Sinon il tape souvent du pied quand il s'assoit, et fait de son possible pour ne pas marcher sur les lignes.
Langue(s) parlée(s) / Anglais et Français.
Origines / Française
Religion / Athée
Opinion Politque / Vaut mieux pas répondre. La politique, ça le fait rager.
Modèle, Idole, Inspiration / David Belle
Style Musicale / Reggae, Rap, Techno, Psyché, Jam
Musicien favori / Bob Marley
Chanson favorite / Three little birds
Auteur favori / Stephen King.
Livre favori / Les contes des frères Grimms, même si le livre est bien enfoui sous son lit.
Réalisateur favori / Stephen King
Film Favori / Retour vers le futur et Christine
Devise / « Ne jamais regretter, ne jamais regarder derrière. »
Objet fétiche / Un pendentif lui venant de sa mère.
Plus grande peur / L'amour.
Plus grand secret / Elizabeth
Plus grand rêve / Oublier

Que pensez-vous du Wasteland / Le Wasteland, ce qu’il en pense? Neo, il ne dit pas souvent ce qu’il pense des choses. Parce que souvent, il n’a pas envie d’entendre l’avis des autres, et puis ça dégénère souvent. Le truc, c’est qu’il lève les poings un peu trop souvent pour son propre bien. Il frappe quand on n’est pas du même avis que lui, pour se faire comprendre, pour rentrer sa manière de pensée dans la tête des autres. Quand on critique le Wasteland, Neo lève les poings aussitôt. Ce monde de ouff, il l’adore. C’est son baba, son je-ne-sais-quoi. On n’en connait pas tous les coins, mais il sait qu’il se sent chez lui, par là-bas. Ça lui permet un peu d’oublier les clients chiants, et puis là-bas, il peut fuir les idiotes qui souhaitent lui prendre une histoire d’amour au cou. Le Wasteland, c’est un point d’échappement. Une sorte de drogue qui laisse ni trace, ni doux amer à la gueule. Là-bas, il peut tout faire. Détruire. Construire. Peu importe. Il y fait ce que bon lui semble, et la loi, il se l’enfonce profondément. Ou alors, il l’encule.
Comment l'avez vous découvert / C’était une journée comme ci, une journée comme ça. Neo quand il s’ennuie, il court dans les rues et puis il fait du parkour. C’est sa manière à lui d’ouvrir ses ailes et ça l’empêche un minimum de taper sur tout et n’importe quoi. Alors il court et puis au final, il traine dans des coins pas trop frais. Il fouine dans les usines abandonnées, dans les docks et puis dans les trous. Et au final, comme ça, dans un saut ou dans une découverte, il tombe sur le Wasteland. Cette fois-ci, la première fois, Neo se trouvait dans une vieille usine un peu crade, quelque part en France. Près de Nanterre, s’il se souvient bien. Il a fait un faux bond, la colère bien en place au creux du ventre après avoir osé faire ça, et puis il s’est planté. Il a tombé comme un con, et quand ses yeux se sont ouverts, le paradis lui faisait face. Le wasteland lui faisait face.
Que pensez-vous du Gourou / Le gourou, il a juste une bonne tête, au final. Neo l’aime bien, mais juste de loin. S’il venait à lui parler, il lui dirait quelque truc par rapport à la musique, parce que ce type, il doit avoir un minimum de style. Mais voilà au final, il lui parlerait de la paix et de la bonté, et puis le poing de Neo s’écraserait sur sa gueule. Neo, il ne croit pas à la paix. Un monde utopique, tout ça tout ça, pour lui, c’est de la connerie encore plus merdique que son caractère, en somme. Il en rit dans les meilleurs moments quand il se sent d’humeur, mais sinon il en crache et puis il frappe. La paix, c’est le rêve des aveugles et des sourds. La paix, c’est un truc fictif venant de la bible. C’est du n’importe quoi. Il croit pour sa part à la liberté, à l’anarchie et puis surtout, à la rage. Parce que la rage et la colère, de ça, on en trouve partout. Surtout en lui.
Que pensez-vous de votre Guide / Sérieusement, ce mec, Neo ne l’aime pas vraiment. Quand il le voit, il essaie de cerner le personnage, et souvent, ses poings le démangent. Neo, il est comme ça. Il ne supporte pas les mecs qui lui ressemblent. Ça fait monter un truc pas bien en lui, et puis il a envie de frapper comme un imbécile. Ce mec, ce je ne sais pas quoi qui ose se surnomme Belzebuth, il ne le considère pas comme son guide. Neo, il n’a pas besoin de guide. La loi, les règles, les chefs, c’est de la connerie, tout ça. Neo vit, et puis c’est tout. On nage tous dans la merde du monde, au final, et Neo, il n’a pas envie de suivre le mec au loin. Il préfère se faire son propre chemin. Du coup, il se tient un peu loin de ce gars. Quand il en entend parler, il n’est pas rare de le voir serrer du poing et grogner un peu.
Parlez-nous de votre échappatoire / Sérieusement, Neo pense toucher au plus sympa des échappatoires. Okay. Sans mentir, il avoue avoir entré à plusieurs reprises dans le Wasteland avec la drogue, mais il n’en fait pas une habitude. Parce que le Neo, il n’apprécie pas vraiment la came, malgré les apparences. Il aime bien les plantes de la sainte-marie, mais les choses ne vont pas plus loin que cela. Alors les lieux oubliés, c’est son paradis. S’éloigner des gens, se cacher dans un coin, ça lui permet de ne pas tout casser, autour de lui. Alors son échappatoire, il l’aime bien. Beaucoup, même. Ça lui permet de pas connaitre de connerie, au final, et de ne pas finir derrière les barreaux, surtout.

Pseudo / .NEOPrénom / Mélanie Âge / 19 bougies Pays / Montréal, c'mon pays Présence / Always Avis sur le forum / ça gère ma poule Comment t'es arrivé ici? / J'ai avancé sur vingt mètres et puis j'ai tourné à gauche Ange ou Démon? / Euh... Double-Compte / NON Un p'tit mot en plus / Bob, je t'aime.

Parfois, il y a maman. Parfois, il y a papa. Dans certaines histoires à d’horizons heureux, il y a même les deux. Un instant, le temps d’un battement d’ailes de papillon, Neo aurait pu croire avoir droit au stéréotype de l’histoire heureuse. Le battement d’ailes est long, délicat et furtif. Il s’étend sur de longues années, mais à défaut d’être éternelle, la précieuse créature perd son âme lorsque le petit se trouve âgé de six années. Il y a des choses que les enfants ne veulent pas réellement comprendre. Alors Neo, il n’a vu que le dos de son père quitter la demeure, un jour, et cela pour ne plus jamais revenir. Papa était là. Papa n’est plus là. À se poser la question à voix haute, Neo en vient souvent à se dire que pendant plusieurs années, il n’a pas connu le nom de son père. Il n’a été que papa, ou alors l’homme qui a brisé le cœur de maman. Mais le cœur de maman, il n’est pas comme celui de toutes les femmes. Le cœur de maman, il est extraordinaire, voir incroyable. Neo l’a toujours vu, mais pas souvent su. Parfois, dans la tête des gens, il y a des choses qui ne suivent pas leur voie. Parfois, comme ça, des choses manquent, et puis on doit faire avec. Ils ont souvent fait ça ensemble, faire avec. Faire avec le peu de nourriture qui se trouve dans le frigo. Faire avec le peu de sous dans les jeans trop petits de maman. Faire avec le peu de méthodes qu’ils sont, soit voler les autres quand c’est nécessaire, et y prendre goût, parfois – ou alors, souvent -. Et puis le temps passe, et le petit Neo, un jour, au fils du temps, il commence à devenir grand. Les traits changent, le sourire innocent devient insolent. C’est un homme, ce petit, tu pourras ne pas en faire ce que tu veux, maman. Et maman, elle est un peu folle, ou alors beaucoup. Ça n’a pas grand importance au final. Sauf qu’un jour, comme ça, maman est un peu trop folle, et elle a un couteau dans son jeans trop petit. Peut-être qu’elle l’a oublié là, on ne sait jamais, elle se dit bien souvent tête en l’air. Mais peu importe, au final, parce que le couteau, il en sort bien rapidement de son jeans. Il en sort et puis il fend l’air, comme ça, pour le plaisir, et puis en face, il n’y a qu’un homme allongé sur le sol, et puis du rouge partout. Neo a 16 ans, et puis toutes ses dents. Il a le stock volé entre les mains, et puis il observe le sang, et il n’y croit pas trop. Parce que c’est sa mère, qu’il le sait folle, mais la folie, c’est l’humanité. Alors ce qu’il vient de voir, c’est l’humanité dans toute sa splendeur? Il y pense pas trop, on ne lui laisse pas le temps de le faire. Les flics arrivent, et puis maman, bah, elle va rejoindre les fous. C’est la prison ou l’hôpital, et malgré sa folie, maman sait faire un choix judicieux. Les services sociaux se demandent un moment quoi faire avec le môme, balancent un peu à droite, et puis à gauche, et puis au final, il apparait. Neo ne le reconnait pas. Comment pourrait-il le faire? Leurs traits sont semblables pourtant, et le lien de parenté se fait rapidement. Et voilà, Neo a une nouvelle famille. Il va à Nanterre chez son père, avec sa nouvelle belle-mère et une supposée…petite sœur.


Tes yeux sont grands et bleus. Tes cheveux sont longs et blonds. Tu as dix ans, et puis tu le regardes avec fascination. Neo ne voit pas ton regard. Non, comment pourrait-il? Le garçon est bien trop occupé avec ses amis. En fait, il n’est que rarement à la maison. Il ne mange jamais avec toi, avec vous. Neo n’a pas de temps à perdre avec ça. Jamais tu ne l’as entendu remercier ton nouveau papa pour être venu le chercher. Il devrait, pourtant. Papa a été super de venir le chercher, alors que la police voulait le mettre dans un centre pour jeunes, à cause des nombreux vols. Papa, avec son statut et son emploi, il a réussi à le sortir de là. Neo aurait dû lui dire merci, donc, non? Mais Neo, il ne le fait pas. Il vole de l’argent dans le portefeuille de ton père pour se payer des clopes, de la bière ou alors de la drogue, qui sait, mais il ne dit pas merci. Neo prend tout pour acquis, et il se fout du jugement des gens. Il prend les choses comme elles viennent, et voit des opportunités où il n’y en a pas. Neo ne vit que pour lui, sans porter attention au bien et au mal qu’il fait aux gens aux alentours. Parfois, il vient avec des amis, et tu es encore plus fascinée. C’est encore pire quand les parents ne sont pas là, en déplacement, et qu’ils ramènent encore plus d’amis. Tu aimerais bien être comme lui, tu aimerais qu’il t’observe… mais ça, il ne le fait jamais.


Tu as quinze ans lorsque son regard se tourne enfin vers toi. C’est futile, discret. Tu ne le vois presque jamais. Rarement, même. Mais Neo t’observe. Il commence à voir tes courbes, il commence à voir tes seins. Parfois, la nuit, il rêve de te toucher. Il rêve souvent de te toucher. Quand il est seul avec ses amis, ils parlent souvent de choses plutôt vulgaires et malsaines, à ton propos. Parfois, quand il se perd dans les reins d’une idiote dont il ne connait même pas le nom, c’est ton nom qui sort en murmure de ses lèvres. Oh, ne viens pas croire que Neo t’aime. Neo ne connait pas ce mot, il le crache au lieu de le murmurer. Il en crie et puis il s’en amuse, de l’amour. Non, tout ce qu’il veut, c’est ton corps, ma jolie. Il ne veut que tes courbes et tes seins entre ses mains, il ne veut que ta voix le suppliant et ton corps le réclamant. Neo est comme ça, et le fait que vos parents soient ensembles ne l’empêchera pas.

Pendant près d’une année, il t’observe. L’envie augmente. Il te veut, il t’aura. Et puis un week end, vos parents s’en vont en voyage, pour leur anniversaire de mariage. Neo décide de faire une fête comme à chaque fois. Maintenant, il a un travail dans un petit garage, alors il ne vole pas l’argent de papa. Ça te fait plaisir. Tu ne sais pas pourquoi, mais t’aimes bien ça. Tu restes dans ta chambre toute en long de la fête, tu sors parfois pour boire un verre, mais t’entends des murmures vulgaires à propos de ton cul et tes seins, et malgré ton sale caractère, quand tu croise le regard de Neo, t’arrives plus à rien. Alors tu retournes dans ta chambre, et puis tu attends que ça finisse. Ça prend du temps, beaucoup. Les derniers partent vers cinq heures du matin, et au final, Neo vient te chercher sans gêne, il te fait ce regard, et puis il te demande de l’aide pour ranger. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu finis par dire oui. On ne peut pas dire non à Neo, il sait comment s’y prendre.

Vous commencez par le premier étage, et puis finalement, le sous-sol. Il y a des trucs louches entre les poussins du canapé, du coup, t’as les bras bien enfouis là-dedans et le cul haut dans les airs. Neo, lui, il a le cerveau déconnecté et puis les vaisseaux sanguins imbibés. Et puis il voit ton cul, il voit tes reins, il voit ta peau. Neo, il ne prend pas le temps de penser. Comme ça, il fonce sur toi. Comme ça, il commence à te caresser, à te murmurer des trucs, et moi à t’embrasser partout. Il te retourne sans gêne, il te colle sans tendresse. Il glisse ses mains contre tes seins et puis tes reins. Neo veut ton corps, et il compte bien l’avoir. C’est le premier a osé te toucher ainsi. L’information ne se rend pas à ton cerveau, et tu restes là, pantelante, sans rien comprendre. Tu ne comprends pas ce qui est en train d’arriver. Tu essaie peut-être, doucement, de l’éloigner, mais tes pensées te préoccupent tellement que tu n’y mets pas de force. C’est la porte d’entrée qui s’ouvre sur les parents qui le coupent dans ses mouvements. Ses doigts avaient défaits la ceinture de ton jeans, ils caressaient ta peau. Quand la voix des parents s’élèvent, il s’éloigne de toi, il reprend ses esprits. Neo t’observe d’un drôle d’air, et puis finalement, il s’éloigne avec un sac, et il continue de ramasser.

Près d’un mois plus tard, Neo te quitte, vous quitte, pour déménager à Londres.


Neo se fait une vie sans toi. En fait, il est parti à cause de ça. Malgré la crasse qui l’habite, il se sent peut-être un peu coupable de son geste. Son envie de ton corps, il ne l’accepte pas. Pourtant, il ne t’a jamais considéré comme sa sœur, mais tu restes la fille de son paternel. Et il a foutu le camp loin de toi, à cause de ça. Très loin de toi, à Londres. Il vit à l’hôtel un moment, il se trouve un boulot de mécano. Au final, il finit par trouver un appartement un peu crado, et puis il met une annonce pour recherche de colocataire. Almar se ramène à ce moment-là. Souvent, il fume. Souvent, il sort. Souvent, il se fait des idiotes sans nom. Neo vit pour vivre, il ne se pose pas de questions. Près de trois années qu’il passe comme ça. Et puis soudain, tu te ramènes de nouveau.

Les parents décident de partir en voyage au travers du monde. À qui pensent-ils pour s’occuper de toi? À Neo, ton cher grand frère, bien évidemment. Ils t’envoient chez lui un grand sourire aux lèvres, et puis ils partent le cœur léger. L’envie revient. A-t-il touché ton corps depuis ton arrivé, il y a près de cinq mois? Certainement, assurément. A-t-il bu à en oublier les souvenirs, et à se conduire comme si rien n’était? Évidemment. Empêche-t-il toutes personnes de poser les doigts sur toi, que ce soit homme ou femme, car tu es à lui? Peut-être. Neo ne veut pas ton cœur, il veut ton corps, et cela, seulement pour lui. Mais n’en reste pas moins que bien souvent, il veut d’autres corps également. Neo vit, et ainsi, il empêche bien souvent les autres de vivre.