Nom Complet / Augustin probablement le prénom d'un régulier, que ta pauvre catin de mère a trop crié.
Perceval parce qu'elle n'a jamais tenté de lire que ce seul livre.
Cromwell, nom choisi par hasard sur un bouquin qui trainait sur le trottoir. tout faire pour s'éloigner d'un patronyme à lourde histoire, qui a envie d'être reconnu comme le fils d'une pute notoire ?
Âge / ça fait la vingtaine d’années que tu traines ta carcasse déglinguée en ce bas monde. vingt ans que tu subsistes tant bien que mal, trainant ton désespoir comme un boulet enchainé, portant ta colère toute prête à se déchainer.
Date de Naissance / c'était un matin d'hiver dégueulasse, la neige crade tombée de la veille pourrissait les rues. Le soleil prisonnier d'épais nuages gris. un vingt quatre février qui restera dans sa mémoire comme la première et dernière fois que ta génitrice a écarté les jambes pour autre chose que baiser.
Lieu de Naissance / Il était une fois un connard banal qui a voulu se taper une pute dans la petite ville de York. En proie à un désir bestial de briser le corps fragile entre les draps souillés, il n'a point prit la peine de se protéger. Quelques mois plus tard, des petits cris annoncèrent l'arrivé au monde d'un énième gamin non voulu. Rebut de la société qui prenait sa première bouffée d'air pollué, dans ces même draps maculés de sang, de sperme et autre substances dans la petite ville de York, perdue dans la contrée anglaise.
Localisation / T’erres sans espoir dans la capitale anglaise, volutes fantasmagoriques qui s'échappent des lèvres, le regard perdu au loin, alcool à porté de main, ainsi armé pour affronter un monde qui est maintenant le tien.
Profession ou Études / T’offres l'ambroisie, le nectar interdit à toutes les autres âmes perdues. Le fin comptoir de bois inefficace pour t'empêcher de sombrer dans leur déchéance, aspirés vers un vide inexorable, ce sera une chute mémorable. Et entre deux descentes aux enfers sur la voie rapide de l'alcool, tu montes parfois sur le ring. Chaussé de gants résistants, tu cognes tout ce que tu trouves en face, tu te délecte du bruit des os qui craquent, t'as soif de leur sang sur le visage. C'est un semblant d'orgasme que te procure cette violence, tu jouis de tes victoires et de ces quelques instants de gloire.
Situation Financière / tu te considère dans la moyenne, au-dessus des pauvresses au sein froid, loin des bourges qui se baignent dans l’or. t’as assez pour vivre, assez pour tes débauches et parfois il t’en reste même assez pour te nourrir.
Orientation Sexuelle / tu te plais à dire que tu te perd seulement entre des paires de seins, que ton plaisir vient seulement du creux de leurs reins tout à fait féminins. t’as rien de cette tapette qui fornique avec le même sexe. et pourtant quelque part au fond de toi, tu sais que c’est bien plus complexe. que ce n’est pas simplement une confusion, mais bien une très jolie illusion. alors tu t’accroches, tu sers les poings, tu te dis qu’à force tu finiras par y croire aussi. et alors tout ce cauchemar sera fini. tu n’auras plus ce désir de leurs corps, du son de leurs voix rauques de plaisir, il n’y aura plus d’hommes entre tes draps.
Statut Social / t’es qu'un petit con de célibâtard, toujours à trainer dans les lits, toutes ces femmes que tu prétends aimer le temps d’une nuit, de tous ces hommes que tu oublies au petit matin, de peur d'assumer de les avoir à un moment désirés dans tes draps.
Groupe / y’a cette envie de cracher sur la société, sur ce système pourri. colère de l’opprimé, soulèvement incertain. y’a cette amour de la liberté, que l’on caresse du bout des doigts, cet instinct pour la protéger. Rébellion plus ou moins organisée, celle des béruriers noirs.
Échappatoire / c’est le corps de tous les vices. le sang noyé dans l’alcool, les pupilles noires de la mari-jeanne et dans une dernière jouissance, le plaisir qui envahit tout l’être. et il en faut toujours plus, y’a cette soif insatiable du péché. boire, fumer et baiser.
Avatar / alban blondiaux le magnifique.
Signe distinctif / Crête blonde sur le crâne, fumée âcre qui s’échappent de tes lèvres, les frottements du cuir de ta veste, les docs qui martèlent le sol, le léger cliquetis d’une chaine qui pend à ton pantalon. Ta peau parsemée d’ecchymoses, vestiges de combats passés. Quand les tatouages ne viennent pas s’en mêler. C’est la mort sous la forme de divers crânes et deux flingues. À la naissance du cou, y’a cette bouche qui gerbe toute ta rancœur, ta rage envers l’humanité. Un symbole anarchiste au creux de tes reins.
Phobie / Gérascophobe. Ça commence par quelques cheveux blancs. Des rides qui se creusent. La peau qui se frippe. Le corps entier qui se décrépit. Ce sont les signes de la phase terminale, ceux de la fin imminente. Tu ne veux pas finir comme ça. Tu ne veux surtout pas vieillir. Forever Young. Forever twenty-seven. Alors peut-être que tu crèveras comme eux, asphyxié par ton propre vomi comme Hendrix ou une balle dans le crâne et trop d’héro dans le sang comme Cobain. Tout sauf vieillir.
Langue(s) parlée(s) / Tu maitrises parfaitement les langues de Shakespeare et de Molière, c’est déjà bien.
Origines / cinquante pourcent anglais et cinquante pourcent inconnu. Alors parfois tu te plais à croire, que t’es peut-être à demi-slave, scandinave ou français. Comme pour t’apporter un minimum d’exotisme.
Religion / Tu craches à la gueule du bon dieu, c’est rien de plus qu’une sacré belle illusion pour les quelques crédules qui restent. Ceux qu’ont encore un peu d’espoir, de joie. Ceux qui croient encore au bonheur.
Opinion Politique / Les politiques tu les emmerdes, de droite de gauche, t’en as que faire. Tous des connards d’hypocrites. Des putains d’bourgeois avec une cuillère en or dans le cul. Si tu n’étais pas occupé à te noyer dans l’alcool, à casser la gueule de tes partenaires sur un ring, t’aurais pu t’engager pour une autre putain de révolution, tu te serais levé pour tes idéaux. Tu prônerais l’anarchie, comme un Kropotkine, un Proudhon, digne de ce nom. Mais tu sais qu’au fond tout est vain. Qu’ils finiront tous corrompus jusqu’à la moelle, comme tous les autres.
Modèle, Idole, Inspiration / Et Néron contempla Rome qui brûlait, du haut d’un balcon. la ville était en proie aux flammes et lui chantait les doigts fins parcourant sa lyre, fêtant le trépas de sa mère, son fait de gloire.
Style Musical / le rythme qui te pulse dans les veines. Guitares crasseuses. Voix éraillées. Cris, hurlements. Basses toujours plus rapide. tu te dis avant tout punk, t’adhères au mouvement grunge, tu saupoudres un peu de métal par dessus tout. et parfois, en compagnie de la sainte marie-jeanne, grappillant quelques moments d’accalmie, tu te laisses aller sur les grands du monde ancien, les mélodies grandiose du classique.
Musicien favori / Chopin se dispute la place avec Cobain, qui des deux C remporteront finalement la victoire ?
Chansons favorites / Waiting for the man des Velvet Underground ; Pull my strings des Dead Kennedys ; All guns blazing des Judas Priest.
Auteurs favoris / Oscar Wilde, sûrement un des rares pédés dont tu admettras la classe indéniable, le marquis de Sade et bien sûr le grand, le fameux Edgar Allen Poe.
Livre favori / « Histoires Extraordinaires. » de Poe.
Réalisateur favori / Stanley Kubrick et Pedro Almodovar.
Film Favori / Orange Mécanique de Kubrick.
Devise / « Je ne suis pas raciste, je vous hais tous de la même manière. »
Objet fétiche / Un joli zippo métallique que tu te trimballes sur toi depuis pas mal de temps. souvenir laissé par un client distrait. il a allumé ta première cigarette et quelques temps plus tard le premier joint.
Plus grande peur / Devenir vieux, handicapé ou cancéreux.
Plus grand secret / Ta grande déviance, celle que tu hisses au rang de tous les autres monstres, les pédophiles, les nécrophiles, les zoophiles et tous les autres cinglés. Vous êtes tous des détraqués, des ratés de la nature. Ceux qui n’auraient jamais dû exister.
Plus grand rêve / Que le monde se brise, brûle, s’extermine. Que tout soit à feu et à sang, rythmé par ton rire fou.