Nom Complet / marie, jeanne. marie-jeanne. maman aux douces volutes. maman s'envole, te dis-je! maman n'est plus. maman elle sentait bon la marie-jeanne. et morrisey la regardait fumer sa langueur. Âge / tu côtoies tes fatales dix-huit ans, la môme marie-jeanne ne sera plus. Date de Naissance / le premier jour de l'été, comme un prognostique de laissé-allé. comme une odeur de terre profanée. Lieu de Naissance / dans le berceau de leur amour au point de non retour, le pauvre cloaque de londres dans lequel ils t'ont conçue, crack crack. Localisation / à mis chemin entre l'euphorie et l'abandon total, tout juste entre la vie et l'amour, la mort peut être. Profession ou Études / ton corps dénudé aux décomplexés de la plume et du fusain. la muse s'amuse de ses déboires. Situation Financière / la marginalité, tu l'incarnes toute entière. Orientation Sexuelle / les femmes, les hommes et les femmes. les hommes eux aussi. maman aurait dit que l'humain n'est bon qu'à être aimé dans son intégralité. Statut Social / vacante. à prendre, à consommer, à perdre. Groupe / Répondre ici. Échappatoire / pauvre vicieuse. tu offres ta féminité au premier qui la désire. Avatar / camille rowe-pourchess

Signe distinctif / ses petits seins ballotant de droite à gauche sous ta chemise blanche. elle la ferme pudiquement sous ton regard médusé. l'enfant malade te sourit, dévoile ses dents à défaut du fruit que tu espères pleinement posséder. elle menace, vile prédatrice, de t'embrasser du bout des lèvres. à la falaise de celles-ci pend un je t'aime. elle l'offre à celui qui l'aime, et son cœur reste à mère. amère comme les vers que t'as balancé sur son petit cul. qui l'eut cru que tu t’intéresserais à un pauvre paumée. aux idées nouvelles et aux idéaux ensanglantés. tu lui voues des airs de la bardot, et tu caresses sa peau. tu titilles son téton percé, embrasse tes initiales sur sa hanche. tu te délectes de son accent anglais.
Phobie, Manie, Tic / d'être oublier. elle te confie ses peines sur l'oreiller. elle embrasse ton cou tout en se dévoilant. la même marie-jeanne craint que leurs dos lui soit tournés, qu'elle ne soit plus qu'une enfant des années galvaudés. aussi, marie-jeanne ne veut pas arrêter.
Langue(s) parlée(s) / l'anglais lui a été inculqué à la petite école, tu te remémores. tu l'imagines candide et mal sapée parce que ses parents dépensaient leur fric dans la coke. le français dans les vers de baudelaire, ou encore les quelques mots que t'as tenté de lui faire assimiler.
Origines / elle réuni en elle, toute la france et l'angleterre. les désirs de rimbaud et verlaine, les mômes de paris et ceux de la grande île.
Religion / l'as-tu vu prier ? dans les moments de désespoir, pas même un mot sacré n'est venu corrompre ses lèvres que tu te plaisais à embrasser. elle croit en la vie, et même en l'humain. mais des yeux jamais vu, jamais touché, jamais.
Opinion Politque / son esprit trop libre pour s'intéresser à de telles sottises.
Modèle, Idole, Inspiration / la môme marie-jeanne se puise dans les poètes maudits, dans les écritures déplaisantes de wilde. dans les nuits sans aube, elle se recrée. elle connait sa renaissance à travers les orgasme, et le sexe lui-même parait son inspiration. la muse elle-même avoue ses sources.
Style Musicale / du grunge, qui vient du cœur et qui retranscrit l'âme blessée.
Musicien favori / cobain, son amour. cobain, elle t'aime la marie-jeanne.
Chanson favorite / je t'aime moi non plus de jane et serge. serge et jane. presque elle et serge.
Auteur favori / elle se complait étrangement dans wilde bien qu'elle se laisse emporter par rimbaud, sans vraiment tout à fait comprendre.
Livre favori / le portrait de dorian gray ou bien le poème que t'as fait sur sa petite poitrine et son air mutin.
Réalisateur favori / coppola en fond sonore.
Film Favori / peggy sue got married.
Devise / be a fuckin' rainmaker.
Objet fétiche / son legging en cuir. son carnet à dessin. son percing. tant de futilités.
Plus grande peur / que le monde l'oubli, tu répètes.
Plus grand secret / tu n'en as que faire, ce n'en est plus un. son infidélité t'a longtemps été cachée par être dévoilée à cause d'un coup dans le nez.
Plus grand rêve / marie-jeanne espère être aimée, marie-jeanne veut juste voyager. marie-jeanne veut un peu mourir et ne pas mourir trop tôt. ni même trop tard.

Que pensez-vous du Wasteland / une douce utopie qu'elle aime de son cœur intégral. elle y tient comme un ailleurs prométeur, à la manière de ceux qui nous est offert, parfois, si onirique. marie-jeanne n'espère jamais s'en éloigner, que toujours elle puisse y séjourner, et par la même occasion s'évader. connaître peut être quelque âme-ité, dont la beauté serait à inventer à deux, au prix de quelques baisers.
Comment l'avez vous découvert / quelque main repoussée, qui visiblement s'est aventurée trop loin ; pauvre téméraire! bientôt réitérée, la voilà, la vile œuvre de satan. quelque chair palpée d'amour défendu, et cette fois-ci, toute résistance s'effondre. ses lèvres parcourant la peau diaphane, et jouant amoureusement des mèches du soleil doré. dans l'instant, là, tout contre leur amour qui se concrétise, elle, évanouie.
Que pensez-vous du Gourou / fièrement marginale, toute autorité, guide, peu en importe le titre, ils ne diffèrent aucunement les uns des autres, elle ne leur prête aucunement sa confiance.
Que pensez-vous de votre Guide / [i] ah, la marginalité te conduit alors
Parlez-nous de votre échappatoire / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam molestie mauris eget massa ultrices tristique lacinia tellus sagittis. Proin in nisl felis, ac bibendum dolor. Sed aliquet felis ac nulla euismod molestie.

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âme à l'abandon. corps chahuté. cœur valdingué. haut-le-cœur assuré. ce navire tangue sur les mers déchainées. la mer, quel élément impénétrable. si peu prévisible, qui n'a de maître. elle vous emporte à son gré, choisissant aussi de la douceur du voyage. parfois agité, parfois d'un calme affligeant. en ce lieu de tourmente, l'homme dont l'amour du contrôle sur tous n'est qu'ébranlé. les eaux instables le maîtrisent tout autant, voir d'avantage, qu'il ne pense le faire avec la nature fixe et docile. comme si la mer et ses vagues ne sont que de terribles vengeurs de mère-nature, afin de glisser d'horribles morales sous leur fougue. pourtant, elle passionne, elle intrigue. du merveilleux baudelaire, à quelques peintres à l'âme bouleversée. d'autres s'y sont tentés, surement. quelques uns, désireux d'un monde meilleur, s'y sont jeté sans autre forme d'envol vers cette utopie. emportés ainsi par les sirènes ou autres merveilles aquatiques. de mes yeux rêveurs, je scrute ses remous, ses rouleaux que m'aspirent derrière mon hublot. je comprends soudainement l'attrait pour ce fauve indomptable, pour cette plainte rugissante. ma main se pose sur le verre, et s'y abandonne quelques minutes. « marie-jeanne ? » me revient un vague écho. je mime l'inattentive, continuant mes profondes réflexions. j'espère être en paix. malheureusement, à huit ans, il est impossible d'obtenir ce genre de faveur. impensable pour les pauvres parents de comprendre que chacun se doit se posséder un jardin secret qui ne doit guère être bafoué régulièrement. « la môme ? » je n'en ai que faire pour l'instant. je serais joyeuse plus tard, peut être lorsque nous serons en angleterre. je n'ai apprécié les moments de cette escapade que les premières semaines, qui se sont éternisées sur d'interminables mois. mon soulagement de retrouver notre cher cocon entra casé entre d'autres de couleurs agréables me remplie. « oui ? » je daigne de répondre. « on va s'fumer un oinj la môme, donc hein... » le ronflement des vagues brise le silence. j'envisage de les rejoindre ma foi. pourquoi pas, me laisse insinuer une frêle voix. il me tarde, et parfois si peu!, de hasarder dans les déboires de mes parents. « oh... » je murmure, impassible. plus tard, j'irais. de par mes yeux, le monde ne sera qu'insipide, tant je l'aurais retourné et dépeint. un retour en terre familière me perturbe quelque peu. je crains sans doute un changement brutal, une démolition brutale de mes souvenirs candides. j'ai tendance, sans doute, à être trop rattachée au passé. j'espère perdre cette manie en grandissant, comme tant d'autre chose. j'ose espérer être de ces personnes au bonheur constant, même lorsqu'il n'est pas au rendez-vous. un peu d'hypocrisie mêler à de l'éternel optimiste, sans doute. un jour. j'ai ma vie pour me construire ; il sera étonnant que je sois déjà un être fini. certains, même s'ils vivaient sept cent-ans de plus, ne parviendrait jamais à cet état d'éveil, d'être enfin abouti. malheureusement. la misère humaine nous touche.