Nom Complet / gladwyn eddie daniels.
Âge / vingt-et-un ans.
Date de Naissance / quize avril.
Lieu de Naissance / ipswich, londres.
Localisation / londres.
Profession ou Études / au choix, mais un truc simple, banal, sans véritable prestige, style caissier, aide-soignant, surveillant ...
Situation Financière / plus ou moins modeste, tout dépend du temps.
Orientation Sexuelle / homosexualité plus ou moins assumée.
Statut Social / célibataire.
Groupe / pink floyd.
Échappatoire / vicieux.
Avatar / max krieger.

Précisions du Créateur / Salut salut !
Alors, pour commencer, je vous remercie déjà d’être venu jusqu’ici ! (a) Je vous bâtirais un temple en chocolat, un palace en dragibus. Ouais, tout ça. Je suis ouverte à toute question, toute proposition. Yep. Je ne suis pas forcément contre le fait que vous cherchiez à négocier le pseudo et l’avatar, bien que j’ai vraiment beaucoup Max. Je tiens surtout au prénom Gladwyn.

Le silence effrayant d’une vie sans nom, la puissance sans précédent de l’alcoolisme. L’étrangeté d’un père détruit, le regard d’une mère qui n’en a rien à cirer. Les cinq bambins qui piaillent, livrés à eux-mêmes. La violence d’une tentative de survie. Les batailles, les combats des rues. Un monde dans lequel évolue Gladwyn, l’espace de quelques années. Avant de se faire tirer d’une existence plus qu’incertaine, pour finir, après quelques détours, dans une famille d’adoption relativement plus décente que les précédentes. Un enfant roi. Pratiquement. Ou, tout du moins, à ses yeux. Jusqu’à ce que Paweł débarque. Et alors, ça lui a semblé être la fin. Il l’a jalousé. Il en venait presque à détester ce gamin brailleur et renfermé, reclus dans son étrangeté. Son nouveau frère. Un bambin qui ne semblait même pas capable de prononcer deux mots d’anglais, et qui, en plus de requérir de presque toute l’attention de leur maman adorée, ne daignait pas faire le moindre effort pour s’intégrer. Stupide personnage. Mais il a fini par s’attacher à son étrange timidité. Par essayer de le tirer de son mutisme. L’envie de jouer avec lui, de découvrir ce qu’il a de si étrange à cacher. Mais le temps n’a rien fait. Ou probablement pas comme il aurait fallu. Très certainement. Mais, encombrées d’incidents, les années se sont écoulées, sans que personne ne puisse y avoir le moindre impact. C’est suivi du départ la perte de contact. Parce que Paweł ne daignait jamais lui donner des nouvelles. Comme s’il l’ignorait. Et Gladwyn s’est finalement décidé à l’oublier. Le mettre de côté. Et ce fut probablement à ce moment-là que la déchéance s’est accentuée. La drogue, l’alcool, le sexe. A outrance. Trouver du plaisir chez les filles, se perdre dans des corps masculins un peu trop dégingandés. L’odeur de la honte. L’envie de tout basculer sur le compte de la cocaïne, d’accuser l’héroïne. Mais rien n’y fait. Surtout qu’il y a ce monde étrange, ce lieu d’expérience sans fin. Attrayante accoutumance. Décadence indécente. Parce que l’on pourrait finir par s’y perdre, à trop vouloir se murer dans l’ignorance.

T. PAWEŁ KŁOSOWSKI † I'm gonna make a promise to give you everything you want and need.
L’enfant sans mot, l’isolé dans le bureau. Caché sous les meubles, perdu dans ses pleurs. Gladwyn l’a jalousé, plus qu’il ne l’avait fait avec quiconque. Parce qu’il craignait qu’il ne lui vole cette famille tout juste trouvée. Il est vrai qu’au départ, il n’a pas cherché à se montrer spécialement agréable avec lui, et ce, malgré les remarques de leur mère. Violence dans ses gestes. Combats d’enfants. Il voulait tant qu’il reparte là où il était auparavant. Mais voilà, rien n’y a fait. Et il est resté. Et Gladwyn a fini par s’y attacher. Par vouloir le percer. Chercher, comprendre le moindre de ses traits. S’adapter à ses pas silencieux, se perdre dans une épatante discrétion. L’observer alors qu’il s’appuie sur le rebord de sa fenêtre, tenter quelques futiles approches. Mais l’enfant renfermé semble rester caché dans une immense insociabilité. Et au fil des années, s’est développée cette chose. Ce sentiment étrange. L’envie de son corps. Le désir de ses mots. Une tentative pour avouer les choses. Le rejet de Paweł, une crise étrange. Des mots sans sens, les croyances d’un halluciné. Une manière d’exagérer les choses, la crainte d’un passé trop proche encore. Et le jeune homme l’a alors confronté au silence. Mutisme. Culture d’une peur sans nom, mélange de violences et d’hallucinations. Naissance de la haine. Parce que Paweł semble détester Gladwyn. Le craindre, lui et ses pas silencieux. Etre effrayé par ses gestes, ses vaines tentatives pour se rapprocher. Le Polonais a fini par prendre la fuite, s’exilant dans les recoins d’un appartement, sans daigner donner la moindre nouvelle. Désireux d’enterrer une existence sans clémence ..