Nom Complet / Andrew est ton prénom. Sebastian ton second. Bien qu'il soit inutile, c'est comme ça que ça se passe dans les familles de riches. On donne plusieurs noms aux gosses. Tes noms sont ceux de ta mère et de ton père, faisant de toi l'héritier légitime des deux fortunes familiales.Âge / Déjà vingt-quatre ans que t'as débarqué sur cette terre. T'es encore jeune, sois-en fier. Date de Naissance / 09/02/1974 Lieu de Naissance / Bristol. Localisation / Londres. Profession ou Études / Parmi tout ce que t'aurais pu faire de ta vie, t'as choisi de vendre du pop corn dans un cinema. Il t'arrive de bosser pour un lointain cousin tatoueur. T'enchaînes les petits jobs sans conséquences, mais c'est tout. Faudrait pas trop t'en demander non plus. Situation Financière / Aisée. Orientation Sexuelle / Hétérosexuel. Bien qu'un petit écart à tes principes de temps en temps ne soit pas dérangeant. Statut Social / Célibataire, je ne saurais dire si tu connais l'existence même du mot "couple". Non, il n'y a que toi qui comptes. Groupe / Bérurier Noir. Tu milites tous les jours pour le semblant de liberté qu'il pourrait te rester. Échappatoire / T'es un vicieux, mais parfois un artiste. Toutes ces choses qui te servent à t'échapper et te permettent de t'envoler. Avatar / Jimmy Quaintance

Signe distinctif / Ton corps svelte est partiellement recouvert de tatouages. Sur ta peau blanche et fine, on peut tout trouver. Des oiseaux, des visages, des inscription. Chacun d'eux est une oeuvre à part entière. Mais on te reconnaîtrait tout aussi bien sans eux. De par ta démarche, lente mais sûre, et par ton style. Sans doute le seul de ta génération à porter tout ce que tu peux trouver de plus étrange, tout en dégageant une classe déconcertante. Tu pourrais porter n'importe quoi, sans jamais te séparer de cette image de propre sur toi.
Phobie, Manie, Tic / Aussi étrange que ça puisse paraître, tu as peur du noir. Ce sont tes cauchemars infantiles qui te suivent et te pourchassent.
Langue(s) parlée(s) / Tu parles l'anglais courament, mais également un peu de français et d'espagnol. Juste quelques bases aprises en cours, quand tu y allais.
Origines / Ta mère est issue d'une lignée de bourgeois anglais, tous plus riches les uns que les autres. Ton paternel, lui, est d'origine russe, comme on peut le deviner lorsque l'on apprend ton nom.
Religion / Aucune. Tu ne crois pas en un quelconque dieu. A te voir on pourrait dire que tu ne crois en rien, pas même en tes propres valeurs, que tu n'as de cesse de transgresser. Seul le maître mot de tes pensées, "Liberté".
Opinion Politque / Tu sais pas vraiment. C'est pas comme si tu croyais que ton opinion est completement inutile dans ce genre de débats stériles. Le pouvoir est là où il est, dans le genre tes idées sont plus fumistes.
Modèle, Idole, Inspiration / Tu n'as pas réellement besoin d'idoles. Tu te forges sur ta propre expérience et tu agis seulement comme tu le veux. Mais si on doit te trouver une idole, tu dirais certainement les noms des grands révolutionnaires de l'époque, qui se battaient pour leur opinion parfois même jusqu'à la mort.
Style Musical / Tu écoutes essentiellement du grunge, surtout parce que tu n'entend que ça autour de toi. Mais tu apprécies tous genres confondus. Tu ne fais pas de réelle différence entre les morceaux tant qu'ils te plaisent.
Musicien favori / C'est pas quelque chose de constant chez toi. Ces derniers temps, tu apprécies les premiers morceaux de ce groupe tout jeune, les Strokes. Mais l'incontestable maitre demeure Cobain.
Chanson favorite / Il n'en a pas.
Auteur favori / Baudelaire, Camus, Zola, tous ces auteurs que tu lis - du moins déchiffres - dans leur langue maternelle. En anglais, tu préfères Oscar Wilde.
Livre favori / Les fleurs du mal.
Réalisateur favori / Tarantino et Almodóvar.
Film Favori / Pulp fiction.
Devise / Faut pas parler aux cons, ça les instruit.
Objet fétiche / Une montre qu'il a trouvé quand il était petit qu'il a fait réparer il y a quelques années.
Plus grande peur / Mourir. C'est étrange me diriez vous, tout le monde à peur de mourir. Mais toi, ça te prend aux tripes. Tu ne veux pas mourir, parce qu'après la vie il n'y a rien. Plus jamais tu ne pourrais gouter à cette liberté, ni a cet air si frais qui infiltre tes poumons brûlés. T'es effrayé quand t'es seul dans le noir, aussi. Mais ça jamais tu n'en parleras.
Plus grand secret / Tu es quelqu'un de sensible, au fond. Bien au fond. Et ce n'est jamais bon de dévoiler une quelconque sensibilité. Jamais.
Plus grand rêve / Rester enfermé dans le Wasteland.

Que pensez-vous du Wasteland / Une brêche de ce monde, un semblant d'accalmie. Un voyage assez beau pour y passer quelques vacances à l'abri de la corruption. Si l'on écarte le Gourou de cette vision des choses. C'est la possibilité de vivre ces rêves psychédéliques que l'on préfère garder pour soi par peur de passer pour un fou.
Comment l'avez vous découvert / Après avoir frôlé l'overdose une première fois. J'était sur le sofa. Une dose un peu trop forte, mais je le savais. J'avais juste envie de me défoncer, juste envie de me sentir bien, un peu plus qu'à mon habitude. J'ai serré mon garrot, planté mon aiguille. J'ai un peu vacillé avant de tomber sur la table basse. J'ai pas tout de suite compri ce qu'il m'arrivait. C'était trop beau pour être vrai, trop précis pour être un rêve. Tout était parfait, ma réelle vision de la liberté. Je me noyais dans un océan de verdure où j'étais le roi. C'était tellement étrange...et il fallait que je recommence. Mais je ne savais pas comment.
Que pensez-vous du Gourou / Je pense que c'est un petit homme qui se prend pour un grand. Un mec qui se sent mieux que les autres, à diriger quelque chose qui n'existe pas, vouloir exploiter l'inexploitable, conduire le train fantôme. Il doit sans doute passer trop de temps dans le Wasteland, tellement qu'il en oublie la réalité et tente d'en faire le même royaume. Mais les rebelles en viendront à bout. Le Wasteland n'a pas de capitaine. Et il n'en aura jamais.
Que pensez-vous de votre Guide / Je ne dirai pas que c'est le mec à suivre. Mais il a ses idées, et je les pense légitimes. Moi j'ai fait mon choix.
Parlez-nous de votre échappatoire / Je fais seulement les seules choses pour lesquelles je suis doué. La défonce, pêcher, et l'art. Il m'arrive de dessiner, sur des grandes feuilles, ou sur des murs entiers. Mais le plus souvent je tattoue. Là où il reste de la place, je m'exprime sur ma peau en y laissant une marque indélébile.

Pseudo / Goodf Prénom / Marie Jeanne Âge / bientôt 17 yo Pays / France Présence / 4/7 à peu près, peut-être moins. Avis sur le forum / Que du bien (: Comment t'es arrivé ici? / Top Sites  Ange ou Démon? / Ca dépend  Double-Compte / Non Un p'tit mot en plus / pâté

«   C'est le diable qui tient les fils qui nous remuent !    Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;    Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas,    Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.  »

Tu as cinq ans. Tu es encore petit. Tu sens bon le savon et tes habits sont toujours propres. Tu vis dans une maison aceptisée aux couverts en argent et aux cadres dorés. Les cheveux de ta mère ne bougent pas et son sourire est figé. Ton père, tu ne le vois jamais. Il ne te dis jamais bonne nuit le soir, il ne te raconte jamais d'histoires. Tout te semblait normal. Des repose-couverts aux bustes qui pronaient dans ton salon. Tout était normal et tout allait bien. Ta mère t'aimait, à vrai dire elle te chérissait. Tu étais tout pour elle, il n'y avait que toi. Elle faisait de toi un parfait petit prince, et toi tu ne disais jamais rien. Petit héritier déjà centre du monde, tu portais des vestes de costume, de jolies chaussures, tu pliais ta salade avec tes couverts, tu ne parlais pas la bouche pleine, tu étais toujours sage. Un ange. L'enfant parfait. Quand il fut temps pour toi d'aller à l'école, tu faisais la fiereté de tes parents. Tu faisais toujours bonne impression à tes professeurs, tu ramenais de bonnes notes à la maison. Ces putains de gosses de riches. Ceux qui ont ceux qu'ils veulent, quand ils le veulent. Qui croient tout dominer grâce à la monnaie toute puissante de leurs parents. Déjà de grands personnages avant d'avoir atteint l'âge de raison. Victorieux avant d'avoir combattu. Riche avant de gagner de l'argent. Ceux qui ont assez de relations et de moyens pour devenir des personnes respectées, connards égoïstes en devenir marchant droit dans les empreintes du paternel. Tels que les parents voulaient qu'ils soient. Mais toi tu as toujours eu cette distance avec les événements, avec la vie tout simplement. Fataliste. Je me demande si ce n'est pas pire encore. Vivre dans l'abondance en prenant tout avec légèreté pendant que d'autres gamins ont moins de chance et font la manche. Pendant ton enfance saupoudrée de billets et de futilités, tu pensais que rien ne pourrait t'arracher à ce cocon de bonheur. Les événements n'altéraient pas ton bien-être et tu les prenait comme ils venaient, sans immaginer une seconde ce qu'il aurait pu se passer si tu avais ne serai-ce souhaité changer leur cours. Tout allait bien et dans le meilleur des monde. Égocentrique.

«   Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,    Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,    Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,    Dans la ménagerie infâme de nos vices,   »

Ta mère est morte. Empoisonnée par l'ennui et l'environnement trop étouffant. Elle n'a pas supporté. Elle ne pouvait plus supporter tout ça. Elle meurt dans l'univers où tu grandis. Elle t'abandonne, toi, seul avec ce père si froid et cette maison trop silencieuse. Ce palais glacé dont les murs te font peur. Ta chambre qui se plonge dans l'obscurité chaque soir. Les ombres dansantes qui s'allongent et terrorisent ton esprit fragile. Elle te fait si peur cette baraque. Et tu es si seul. Ton paternel tente de t'élever comme il le peut, mais les affaires reprennent leur cours. Il n'a pas le temps d'avoir un enfant. Alors tu grandis seul, sans rien ni personne pour t'empêcher de dévier. Tu te forge comme tu le peux, sans personne pour t'attraper quand tu perds pieds.C'est à cette période que t'as commencé à oublier tout ce qu'on attendait de toi. C'était tellement simple pour toi d'être parfait que t'as commencé à t'en foutre. Au final c'était si simple que c'était ennuyeux. Décadence. Tu fais ce que tu veux, tu navigues dans ton monde, ta réalité où tu es le maître. Partant de de là, t'as commencé à t'en foutre de tout. Des gens, des biens, des règles. Tu n'avais plus à être parfait, puisque tu l'étais déjà. Et avec ta bonne volonté s'envolèrent des rêves de grandeur et de magnificence. Préférer des futilités histoire d'être bien sûr de ne rien avoir en commun avec ce monde étouffant. Ce que tu fumes, ce que t'inhales, ce que tu t'injectes encore à présent. Et qu'est-ce que ça te fait tripper ces saloperies ! L'esprit embrumé par ces produits qui te permettent enfin de ne pas avoir peur. Ils t'enveloppent d'une chaleur maternelle retrouvée, avant de te laisser retrouver les bras de morphée. T'as alors commencé à te révolter, à grands coups d'encre et de trous dans la peau. T'as commencé à faire tout, n'importe quoi pourvu que ça te fasse te sentir plus vivant. C'est à ce moment là que les grandes musiques virèrent aux airs de punk.
Tu t'es toujours senti supérieur aux autres. Plus grand, plus séduisant, plus riche, plus intelligent, plus drôle. T'étais tellement convaincu de ta propre suprématie que tu ne prenais même plus la peine de la prouver aux autres. Si les compliments parvenaient encore à flatter l'effroyable créature qui te sert d'égo, les reproches, tu ne les entendaient pas. Les riches ont un don pour monter la grosse tête à leur unique descendant. Ça lui apprend à marcher sur les autres pour s'élever. Mais dans certains cas ça tourne au massacre, et ça nous donne un cas particulier rongé par la bestialité.

«   Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !    Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,    Il ferait volontiers de la terre un débris    Et dans un bâillement avalerait le monde ; »

Nietzsche a dit; si vous regardez longtemps au fond des abysses, les abysses voient au fond de vous. Depuis quand es-tu si sombre ? Depuis quand es-tu si maigre, si mal en point ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu baisses les yeux, inspire encore une fois. Le regard rivé sur cette éguille fichée dans ton bras, tu pousses la seringue à déverser sa substance dans tes veines. Tandis que tu savoures ces instants de répit, la jeune femme qui avait à faire entre tes jambes se redressa et te poussa en arrière. Tu regardais son corps dénudé sans vraiment te rappeller d'où elle sortait. En fait tu ne la connaissais pas. Pendant qu'elle s'affairait en gueulant inutilement, tu jeta un regard par la fenêtre. Ton coeur te faisais mal, ta vue se troublait. Tu ne voulais pas de la compagnie de cette inconnue. Tu la pris alors par le bras, lui tendis ses habits et la flanqua à la porte en gueulant des ordres. Posté à la fenêtre, tu t'allumais une clope, les yeux rivés sur la ruelle sombre. T'étais même pas chez toi.
Tu es malade Andrew. T'as oublié ton lithium. Et tous ces cachets que ton psychiatre te prescrit. Un jour, tu finiras par foutre ta vie en l'air, et cette fois ce sera irréversible. Ton visage enfoui dans tes mains, tu ne sais pas ce qu'il t'arrive. Ton téléphone sonne. Ton père a besoin de toi pour récupérer son fric. Sans doute un drogué endetté jusqu'à la moelle qui n'aura pas assez d'argent pour rembourser tout ce qu'il doit déjà. Ou un des votres qui à gardé sa part du butin sans permission. Tu enfiles tes fringues, prend ton flingue et sors du bâtiment, homme à tout faire du traficant.
Ce fauve qui habite en toi, tu n'arrives plus à le contenir. Il pourrait un jour ressortir, toute cette violence réprimée, tu dois frapper. Ta nature destructrice reprendra le dessus un jour ou l'autre, il faudra que t'arrêtes toutes ces conneries.
Ton arme est pointée sur sa tempe. Ta rangers droite appuyée sur sa poitrine. Tu le fixe, de ton regard pâle et dénudé d'émotion. Et c'est là que tu réalises. Tes yeux glissent vers le miroir cassé. Tu te dévisages. Tu vois tes mains gantées serrées autours d'une arme. Cet objet froid qui vole des vies. Tu vois ton visage serein, tu perçois cette respiration profonde et tellement calme. Tu vois tes yeux clairs vides de remords. Tu te rends compte de quel genre de monstre tu es devenu. Tes mains tremblent, tu transpires. Ta main se frotte frénétiquement sur ton front, tes yeux, ton crâne. Tu pose ton regard sur l'homme qui se tient sous ton pied. Il tremble, il saigne. Un filet rougeâtre glisse de ses lèvres, sa main tente vainement de protéger son visage meurtri. Tu te permet d'essuyer tes chaussures dégueulasses sur son torse. Qui es-tu ? Ton arme tombe à terre. Tu arraches tes gants, les laisse tomber au sol. Tes mains sont couvertes de cicatrices, d'echymoses, de traces de sang. Qu'as-tu fait ? Un son rauque s'échappe de ta gorge endolorie. Quelque chose comme un grognement, une plainte. Tu jettes un dernier regard au pauvre type qui gisait sur un meuble fracassé, puis tu tournes les talons faiblement, tu t'éloignes. T'es pas quelqu'un comme ça, faut arrêter de se mentir. C'est pas toi qui menace des gens, pas toi. Pas toi.

«  La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,    Occupent nos esprits et travaillent nos corps,    Et nous alimentons nos aimables remords,    Comme les mendiants nourrissent leur vermine. »

« Regarde ce que t'as fait de ton fils. » Regarde ce que tu m'as laissé devenir. Ces mots résonnaient encore dans ta tête. Devant tes yeux, ton père étendu. Il s'était fait sauter la cervelle. Une balle dans le crâne, ç'avait été si facile. Lâche. Mais tu ne peux plus lui en vouloir, maintenant qu'il est mort. Le sang se déverse sur le parquet en chêne. Une sombre flaque qui aggripe tes chaussures. Tu ne parviens plus à bouger. Tu fixes son visage tordu d'une immonde grimace, et tu attends. Tu attends quelque chose, n'importe quoi. En vain. Alors tu t'empares de ton téléphone et appelles les secours. En vain. Ta voix est si calme. Pas très étonnant qu'ils te questionnent pour l'enquête. Mais sa mort est de ta faute. Tu n'aurais pas du lui demander de quitter le trafic. Maintenant c'est fait, et il l'a fait pour toi. C'est en voulait faire de toi quelqu'un de mieux que tu asphyxies ce qu'il te reste. Dure réalité qui te poignarde. Il faisait de son fils un criminel. Un monstre maintenant sans entraves. Maintenant tu es réellement seul, bouffé par le mal qui ronge tes pensées claires.
Nerveusement, tu prend tes affaires et tu vas te battre. Tu protège tes jointures de ce qu'il te reste de bande adhésive, et te défoule sur le sac de frappe. C'est tout ce que t'as trouvé pour te calmer. Pour le moment, ça marche. Sentir tes poings s'enfoncer dans la chair, sentir des articulations craquer sous tes coups. T'es devenu une bête.
La vie a fait de toi un enfant faible et dévoré par les psychoses. Tu prends sans cesse des médicaments pour réguler ton humeur, et essayes en vain d'aller mieux. La drogue t'apaise, elle te calme, c'est un cercle vicieux. T'es a l'apogée de ton règne. Au sommet du gouffre.
Ton seul échappatoire, ta seule voie vers l'irréel qui te permette de quitter cette triste réalité, c'est le Wasteland. Que tu n'es pas prêt de lâcher.