Nom Complet / Yohanne Églantine Berg. Âge / 27 ans Date de Naissance /17 novembre 1971 Lieu de Naissance / Rennes. Localisation / Paris Profession ou Études / professeur à l'Ecole du Louvre et caricaturiste pour un journal satirique Situation Financière / aisée Orientation Sexuelle / hétérosexuel Statut Social / ec Groupe / ec . Échappatoire /les Fouineurs Avatar / Lara Stone.

Signe distinctif / des cicatrices par-ci par-là, vieilles blessures de guerre.
Phobie, Manie, Tic / un grincement désagréable lorsqu'il est gêné. Il dort aussi la bouche ouverte, se réveillant chaque matin avec une gorge en feu et la voix rocailleuse
Langue(s) parlée(s) / Le français, et c'est déjà pas mal selon lui. Bien qu'il a toujours aimé entendre ses parents parlé portugais, il n'en comprend pas un mot. Les parents voulaient surement avoir un code secret, loin des oreilles indiscrètes de gamins fouineurs.
Origines / Deux parents portugais, venues en France pour un travail. Comme bien d'autres, ils se sont vite retrouvés sur la paille, Atterrissage plutôt rude.
Religion / Une mère dévote, un père communiste. J'en sais fichtrement rien.
Opinion Politique / J'y ai perdu du sang à défendre une rêve utopique. Lassé de tout ça à présent.
Modèle, Idole, Inspiration / Vladimir Maïakovski.
Style Musicale / Bien loin de toute ces merdes diffusées à la radio et à la télé.
Musicien favori / Gene Krupa
Chanson favorite / London Calling des Clash
Auteur favori /Livre favori / tout H. P. Lovecraft, rarement déçue par son génie.
Réalisateur favori / Répondre ici.
Film Favori / Begotten de Elias Merhige
Devise / in vino veritas
Objet fétiche / un vieux zippo tout raillé
Plus grande peur / perdre Wasteland
Plus grand secret / Répondre ici.
Plus grand rêve / Répondre ici.

Que pensez-vous du Wasteland / C'est la dernière part d’irréelle qui me reste, une fine pellicule de rêve. J'ai fait des tas de conneries, j'ai vu mes meilleures amis se perdre dans une poudre aussi blanche qu'un colombe, d'autres qui se sont éteins dans les bras d'une héroïne piquée au vif ... sans passer ces pilules miraculeuses, bonbons pour adultes. J'ai voulu m'égarer aussi, avec eux, pour quitter ce monde de brutes, devenant moi-même une petite bombe à retardement. Et puis vient le jour où un Vieux t'observes, sagement assis sur son banc alors que tu vomis tes entrailles inondées par l'alcool brûlant. Tu sens son regard plein de désespoir. C'est donc ça la jeunesse ... ? On était pas pire. Et puis t'as envie de finir tes jours comme ce vieux, assis sur un banc à nourrir les piafs. Tout le monde te laisse tranquille. Alors tu lâches tout, sauf Wasteland, pas assez grand pour affronter tout ce merdier de monde réel.
Comment l'avez vous découvert / J'étais en manque, le Vieux m'hébergeais chez lui, il aimait bien ma tête. J'pensais qu'il voulait que j'fasse le gigolo pour lui au début, c'est pas que j'ai quelque chose contre, c'est juste pas mon délire. Et puis c'est un vieux. J'ai vu mon père à poils une fois ça ma suffit, on était partie pour des vacances "à la mer" à Dunkerque, parce que c'était pas cher à l'époque. J'pense que ça l'est toujours pas ... mais en s'en contrecar' . Bref, le vieux m'hébergeais à cette époque, au-dessus de son cinéma pourri. J'avais promis de plus toucher à toutes ces merdes, sauf l'herbe, parce que ça vient de la terre et que le Vieux en fumant avec moi. Mais ça suffisait pas ce jour là, j'étais en nage, la mâchoire crispée, béante. J'avais a rage. J'étais fou. Pire qu'un chien affamé, j'aurais laminé n'importe quel joueur de catch en mulet. J'étais déjà plus trop conscient de ce que je faisais quand je déambulais dans les rues et puis sans trop savoir pourquoi, j'suis arrivée à Wasteland. Le Paradis. J'ai cru que j'avais crevé. Mais on meurt pas du manque.
Que pensez-vous du Gourou / Le créateur de ton ce merdier ? Il pourrait s'appeler Dieu, ils aurait un fils, une sainte vierge à ses pieds et le reste de l'humanité à ses pieds ? J'en sais rien, j'en sais fichtrement rien. J'ai jamais été une flèche à l'école, j'préférais casser les vitres en faisant voler de toutes mes forces ces putains de ballon. Mais même si je me méfie de lui, il reste le seul et unique à contrôler tout ça, qui sait ce qu'il veut vraiment faire de nous ? On est que ces esclaves à ses pieds, bah je le respecte. Parce que sans lui, j'aurais jamais pu tenir ma promesse au Vieux, et j'srais p't-être même devenue gigolo pour des grosses bourges
Parlez-nous de votre échappatoire / Petit fouineur. J'ai toujours eu le chic de me mettre dans des situations pas possible, surtout quand j'étais môme, trop curieux, inconscient, belliqueux ... j'me rendais pas compte de la saleté que j'étais. Toujours à vos basques pour vos casser les pieds. Mais au final, j'arrivais toujours à m'en sortir, d'une façon ou d'une autre. Mon petit minois et ma grande gueule aidant, j'avais pas vraiment froid aux yeux, j'partais du principe qu'au pire, je crèverais. Et puis je filais vite, aussi vie qu'un courant d'air, fallait pas me laisser d’échappatoire, sinon, tu pouvais dire adieu au Carlos.

Pseudo / Kong. Prénom / Marie. Âge / 19 ans demain, ouech gros, j'espère que t'as pas oublié ta bouteille . Pays / Kazakhstan . Présence / quotidienne Avis sur le forum / de la bombe bébé Comment t'es arrivé ici? / en suivant des pingouins albinos. Ange ou Démon? / ta mère Double-Compte / (non Un p'tit mot en plus / j'aime bien les BNs

Du haut de ton tabouret, tu observais ta mère de tes grands yeux de velours. Elle s’appliquait à couper des tranches de harengs en fines lamelles, Tes frères protestaient toujours lorsqu’elle préparait du poisson, l’odeur empestant le clapier à lapin qui vous servait de « maison », mais toi, tu étais toujours fasciné par le jeu de couteau de ta mère, t’imaginant son passé de ninja ou princesse guerrière inspirés des dessins animés passé en boucle à la télévision. Tu reconnus le pas lourd de ton père dans la cage d’escalier, tu te redressas de toute ta hauteur, près à sauter sur ton héros, l’envie de montrer ton contrôle de conjugaison où tu avais décroché un vingt te taraudait, mais ton regard croisa celui de tes frères. A coup sûr, ils se moqueront encore de moi ! Tu détournas le regard d’eux, te re-concentrant sur les gestes de ta mère, tu ne voulais pas être une des têtes d’ampoule qu’ils fracassaient à la sortie de l’école. Ton père apparu, claquant la porte à son passage. Il laissa tomber ses affaires à l’entrée, bougonnant dans un portugais qui t’était inconnue, tu savais juste qu’il travaillait dur ces temps-ci. Como vai Césaire ? j’espère que vous n’avez pas fait trop de bêtises aujourd’hui ! Son regard s’était immédiatement tourné vers tes frères aînés. Tu lui offris ton plus grand sourire mais ton paternel ni faisait pas attention, posant sa grosse paluche sur tes cheveux, les décoiffant. Il s’approcha de ta mère et déposa un baiser sur ses lèvres, collant son épaisse moustache contre son visage. Tu esquissas une grimace et couru vers ta chambre, faisant tomber le tabouret avec fracas. La voix de ton père tonna contre toi, il gueulait toujours contre toi alors que tu étais le plus sage de ses gamins. Tu attrapas le premier objet qui te tombait sous la main, un livre offert par la voisine, et entreprit de réduire en miette l’objet. Papa allait râler, encore.



Te voilà à zoner dans les rues de la Capital avec tes potes, le p'tit Louis et Serge. Vous avez fait le déplacement de Grigny en TER, une vieille vous regardait d’un mauvais œil, faut dire qu’avec vos n’avez pas des allures de garçons de cœur mais vous avez eu la gentillesse de l’aider à descendre du wagon, lui dérobant au passage son portefeuille. Attendez les garçons ! Je vais vous donner un sou ! … Oh ! Mais Sacrebleu, on m’a volé mon portefeuille ! Regards atterrés. Qui a osé ? La vieille est encore sous le choc, vous la regardez d’un œil amusé déblatérer à propos de la jeunesse désœuvrée et vous la laisser là, sur le quai désert, d’autres chats à fouettez vos attendent.
Pétards sur pétards, vous êtes ailleurs, Serge commence même à draguer de la minette en tailleur, il en devient ridicule. Tu commences à te marrer, Louis aussi. Vous êtes bien. Bien bien bien. C’est ça, y’a pas mieux, un lion pourrait débarquer en plein centre des Halles, bouffer tout le monde, vous seriez imperturbables, le flegme anglais mais à la française. Serge le regarderait en se grattant les boules, il fait toujours ça quand le prof de maths annonce une interro pour le lendemain, ça façon à lui dire « Va te faire mettre man, j’en ai rien à foutre, j’me casse au Pays à la majorité ! » . Le p’tit Samy se ramène, il vous regarde de ses petits yeux vicieux, il a toujours un truc derrière la tête, ça te fait toujours psychoter pour que dalle au final. Louis lui demande ce qu’il fait à traîner par ici et le gamin lui répond qu’il a vu des mecs de la Mafia Z traîner dans le coin. Vous ne mettez pas longtemps à déserter les Halles, remerciant le gamin d’une accolade. La dernière fois que vous avez croisé ces types, ils ont bien failli vous réduire à l’état de carcasse humaine sous prétexte que vous portiez des Docs. Serge essaye encore de vous faire changer d’avis, une bonne baston pour montrez qui sont les vrais bosses. Ces mecs se déplacent en tribu … on est trois pauv’es mecs de not’e côté. Tu veux faire quoi ? J’ai pas envie de finir dans un de leur kebab. Tu te mets à rire, Louis ne semble pas apprécier que tu ne le soutiennes pas, mais Serge finit par vous suivre. Vous voilà comme trois loups à rôder dans les rues.
Vous finissez par atterrir dans une petite épicerie tenue par un chinois. Les étalages de fruits exotiques s’empilent sur le trottoir. Vous n’avez aucune thunes mais c’est le moindre de vous soucis. Louis te pousse vers le vendeur, installé derrière son bureau, il matte un magazine de cul. Tu le regardes, un léger sourire en coin. Et puis tu commences à criez, comme une taré, prononçant des mots portugais entendu avec tes parents. Le Chinois lève le nez de son bouquin, te regardant d’un air dépité. Tu continues ton manège, baragouines quelque mot français avec un accent portugais. L’autre ne pipe rien, son regard de cocker ne te quittant pas. Il semble finalement perdre patience, t’attrape par le col de ton t-shirt des Clash, collant son visage au tien. Tu peux observer ses pupilles frémissantes, il va capter que t’es raide défoncé et tu te marres. Comme un taré. Pauvre tare. Serge et Louis font le ménage pendant ce temps, enfournant dans leurs poches ce qu’ils jugent intéressant : des barres chocolatées, des lames de rasoirs et des flasques d’alcools. Ils sont déjà sortis du magasin lorsque le vendeur te jette dehors, ton corps se traînant sur le trottoir, convulsé par des rires. Tes acolytes t’attendent au coin de la rue, tu les rejoins, chopant une flasque de whisky, le liquide brûlant coule le long de ta gorge. La soirée peut commencer.