Nom Complet / Skye, de mon vrai prénom « Skylar », mais je déteste. Hurricane-Jagger sont mes seconds prénoms. J’en fais pas tout un drame, je suis même plutôt satisfaite de cette surprenante originalité -venant de mes parents, c’est limite miraculeux. Brown, rien de plus à dire. Nom de mon père qui lui, le tient de son père et ainsi de suite. Âge / Vingt-deux ans. Date de Naissance / 15 décembre 1976. Lieu de Naissance / Londres, Angleterre. Localisation / Londres, toujours. Profession ou Études / Je traîne parfois à l’université pour des cours de psychologie, rien de bien passionnant. Situation Financière / Plutôt aisée, merci les vieux. Orientation Sexuelle / Bisexuelle, j’pars du principe qu’il faut jamais se mettre des limites en ce qui concerne les nouvelles expériences. Bon, j’irai pas non plus jusqu’à m’faire des animaux, hein. Statut Social / Célibataire, c’est mieux comme ça. Pas besoin de faire dans les sentiments. Groupe / PINK FLOYD. Échappatoire / Les vicieux. Avatar / Frances Bean Cobain

Signe distinctif / Des tatouages, ils sont ma fierté. Ils sont une lutte, une victoire contre mes parents qui refusaient que j’en fasse. Des dessins, des phrases, une petite fleur, un visage. C’est ma came.
Phobie, Manie, Tic / Ne me foutez jamais devant un clown ou je hurle comme une dingue jusqu’à ce que des tympans soient crevés. Ils sont malsains et pervers, je les hais réellement. J’claque souvent ma langue contre mon palais quand quelque chose me déplaît, c’est un signe qui annonce la tempête qui gronde en moi. J’ai des tas de manies et de tics, en faire la liste serait long, tout autant que mes phobies.
Langue(s) parlée(s) / Anglais, avec une petite maîtrise du français. 
Origines / Anglaise et serbe par ma mère.
Religion / Mes parents sont catholiques, ils voulaient que je suive le même chemin, mais j’ai pas envie. Je crois en un seul Dieu : c’est la musique. 
Opinion Politque / J’m’en tamponne de la politique, c’est même le cadet d’mes soucis, si tu veux tout savoir. 
Modèle, Idole, Inspiration / John Lennon. 
Style Musicale / J’écoute principalement du rock. 
Musicien favori / Slash, sans nul doute.
Chanson favorite / Knockin' on Heaven's Door des Guns N’ Roses, mais j’en change souvent.
Auteur favori / Shakespeare, désolée, j’suis anglaise, j’me refais pas. 
Livre favori / Fight Club, de Chuck Palahniuk.
Réalisateur favori / Peter Jackson. 
Film Favori / Forrest Gump. 
Devise / Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue. Ouais, c’est pas la mienne, mais j’la trouve vraie.
Objet fétiche / Un bracelet qui ne quitte jamais mon bras.
Plus grande peur / Me perdre dans les idéaux de mes parents, ne plus être moi-même et me conformer à la personne qu’ils voudraient que je sois.
Plus grand secret / Si c’est un secret, darling... 
Plus grand rêve / Vivre, plutôt que survivre.

Que pensez-vous du Wasteland / C’est une bulle dans laquelle je m’enferme. C’est un endroit où toutes les personnes sont permises, là où on ne refoule pas quelqu’un sous prétexte qu’il n’est pas conforme aux idéaux des autres. Je m’y sens bien, j’échappe totalement au contrôle que mes parents veulent exercer sur moi, je suis loin des problèmes, loin de tout. C’est comme une seconde vie, et je me dis que ça, c’est tout ce que je voulais, tout ce que je désirais lorsque j’étais petite et que je suppliais je ne sais qui de me rendre dans un monde où je serai enfin à ma place, ou je serai enfin moi-même et que personne ne me jugerait pour cela. C’est un véritable refuge, et je me sens beaucoup mieux depuis que je l’ai découvert.

Comment l'avez vous découvert / Dans la vie, j’ai trois vices (du moins, ce sont les trois principaux) : l’alcool, la drogue et le sexe. Je me trouvais avec mon « copain », puisqu’il n’est pas réellement mon mec, enfin, c’est une longue histoire. Comme à notre habitude, on s’est fait une ou deux lignes de poudre blanche, histoire de se détendre un peu, comme nous aimons le faire. C’est comme un rituel. Des potes nous avaient rejoins, nous étions une bonne dizaine dans le petit appartement situé dans un quartier plutôt chaud de la ville. On buvait beaucoup, on dansait comme des dingues, les esprits s’échauffaient, cela se termine toujours de la même façon. Avec mon gars, on s’était éclipsé dans sa chambre et nous avons fais ce qu’on aime le plus : baiser. C’était intense, c’était fou, je me sentais perdre pied. J’avais été foudroyée d’un coup, brutalement. Et c’est là, complètement dans les vappes que je suis arrivée dans le Wasteland.

Que pensez-vous du Gourou / J’en sais trop rien. Je ne veux pas trop le comprendre, je ne cherche même pas à le faire. Il ne m’inspire rien, je suis indifférente, ces idées sont déplaisantes, certes, mais que voulez-vous que ça me fasse ? J’aime ce monde de liberté, j’aime cette « vie » que j’ai de l’autre côté, et je n’ai pas envie de perdre quelques petites minutes de mes précieuses heures en pensant à lui, en pensant à son égoïsme et tout ce qui résulte de lui et de ces idées à la con.

Que pensez-vous de votre Guide / J’ai pas un grand opinion, je ne le connais même pas, en fait. Et puis, je ne vis pas pour « ce guide », il ne me correspond pas et je ne me fie pas aux autres, à leurs expériences. Mes seuls guides dans la vie sont la musique et les bouquins dans lesquels je me plonge sans la moindre hésitation. J’dois probablement être vachement égoïste, mais à force de trop penser aux autres, on fini par s’oublier en chemin.

Parlez-nous de votre échappatoire / La drogue. La poudre blanche, ma petite coke, le bonheur j’le vois en blanc. Certains disent que c’est de la merde, ils disent que c’est pas bon et que ça détruit la santé. Ils ont certainement raison, mais putain qu’est-ce que c’est bon. C’est grâce à elle si je connais le Wasteland, c’est grâce à elle si j’ai découvert mon petit coin de paradis. Y a pas que ça, y a aussi ma seconde dope : le sexe. J’sais pas pourquoi, j’sais pas comment, je sais juste que ça m’fait du bien, que ça m’aide, que ça me transporte. Et lorsqu’on combine les deux, c’est un feu d’artifices, c’est beau, c’est magique.

Pseudo / L. Prénom / J’en ai pas Âge / Pareil que celui de Skye. Pays / France Présence / 4 à 5 jours par semaine Avis sur le forum / Il est trop parfait ! Un véritable coup de foudre. Comment t'es arrivé ici? / Je ne sais même plus. oÔ Ange ou Démon? / Démon Double-Compte / Non Un p'tit mot en plus / Répondre ici.

Je titube dans les rues de Londres, complètement ivre. Je ne sais même pas où je me trouve. C’est vrai, tiens, où suis-je ? Il me semble que je n’avance pas dans la bonne direction. Ces rues ne ressemblent en rien à celles que mes pieds foulent tous les jours. Au travers de mon état plus que discutable, je distingue quelques immeubles ici et là, dans un piteux état, autant le dire. Il y a des tag sur les murs, des jeunes qui traînent en bas de chez eux, probablement alcoolisés, au moins autant que je peux l’être. J’avance encore, je me fiche bien d’être dans un coin où les gens ne roulent pas avec des voitures de luxe ou qu’ils n’ont pas des chauffeurs à disposition. Je sors un paquet de clopes de ma poche, en tire une, la porte à mes lèvres, puis l’allume sans plus attendre. Je tire dessus, putain, ça fait du bien, cette nicotine qui se répand lentement dans mes veines. Je traverse, je ne regarde pas à droite et à gauche, comme on le dit tout le temps à tous ces morveux qui traînent dans les jupes de papa et maman. Puis, j’arrive enfin de l’autre côté, je perds l’équilibre et tombe à genoux. Je sens une pointe de douleur, mais je me marre. Ouais, je ris à gorge déployée. Je m’en fous, je me sens libre, je me sens invincible. Et là, soudainement, je vois des pieds qui s’arrêtent à seulement quelques centimètres de moi. Je relève la tête et reprend ma clope que je pince entre mes lèvres. Mon regard croise celui du type qui me toise et qui se demande probablement ce qui m’amuse à ce point. Je me relève sans mal et tire encore sur ma cigarette, je recrache la fumée dans sa direction. Il semble amusé par mon comportement. Malgré la pénombre, grâce à quelques lampadaires qui fonctionnent encore, je distingue ses yeux rougis, ses pupilles dilatées, ses lèvres pleines, son nez qui s’accorde parfaitement à la structure de son visage, quelques coups ici et là, bordel, il est beau. C’est peut-être parce qu’il semble blessé que je le trouve si séduisant, ou peut-être simplement parce que je suis complètement ivre, totalement ailleurs.
« Tu vas où ? » me demande le type trop parfait qui se tient devant moi. Je fronce les sourcils, mais qu’est-ce que ça peut lui foutre, d’abord ? Hein, ouais, qu’est-ce que ça peut bien te faire de l’endroit où je vais. Il est certainement du coin, il doit connaître pas mal de monde, et moi, il m’a jamais vu. Ouais, ce doit être ça. Il se doute que je suis pas d’ici. Mais franchement, est-ce que je peux lui dire que je suis une fichue bourgeoise qui vit dans les quartiers chics et qui vit dans une putain de baraque dans laquelle son appartement pourrait tenir trente fois ? J’suis pas sûre. Je hausse les épaules, vu mon allure, je passe aisément pour une fille qui vit pas très loin. En tous les cas, heureusement, je ne donne pas d’indication sur mon qui je suis réellement. Vu mes fringues, je suis pas certaine qu’il serait en mesure de me croire. Un jeans troué à quelques endroits, une paire de converses avec les lacets qui traînent n’importe comment, un t-shirt d’un célèbre groupe de rock, une veste en jean par dessus, mes cheveux de jais complètement en bataille et mon impressionnante cuite, aussi. Bref, généralement, y a que les touristes qui se perdent dans ces quartiers, et bien souvent, ils regrettent. « Chez toi. » dis-je finalement en haussant les épaules, mon regard dans le sien. Il est surprit par mon audace ou mon inconscience, j’en sais trop rien et très franchement, je m’en fiche royalement. Il fait la moue, et finalement, un sourire étire ses lèvres. Je mords les miennes, un peu nerveuse, malgré la brume derrière laquelle je me trouve, je me rends compte de ce que je viens de dire. Je suis sérieuse, là ? Je compte me rendre chez un type que je ne connais pas et qui vit dans un quartier malfamé ? J’ai bon me dire que je suis carrément stupide, je ne regrette pas mes propos. Je suis vraiment folle, je suis vraiment timbré. « T’es sûre de toi ? » demande-t-il finalement en penchant la tête sur le côté, comme si il voulait lire dans mes pensées, comme s’il voulait que mon âme se livre à lui. Je hoche simplement la tête, sourire en coin. « Ouais, tu sais pas à quel point. » répondis-je dans un murmure en tirant de nouveau sur ma clope. Je recrache la fumée plus lentement et là, il me tend la main. Il accepte alors ? Il semblerait que oui. Il m’entraîne sans dire un mot, il me jette quelques regards de temps à autre et je distingue quelques sourires lorsque je l’observe quand il ne me regarde pas. Je sais pas dans quoi je me fourre et je ne sais vraiment pas ce que je suis en train de faire. Ou peut-être que je le sais... Mais ma bonne conscience me rassure en me disant que je suis trop ivre pour avoir les idées claires, du coup, je ne suis pas entièrement responsable de mes actes. Personnellement, je sais très bien que ce n’est pas vrai; j’ai parfaitement conscience de ce que je fais et je le revendique clairement à cette conne de conscience qui me tape sur les nerfs. Ta gueule conscience, OK ?
On arrive devant un immeuble qui ressemble à tous les autres, je me demande même comment les gens font pour reconnaître celui où ils vivent. D’un coup de pied dans la porte, il l’ouvre. Je hausse un sourcil, belle manière de faire, cela m’amuse, mon sourire le prouve. Nous passons devant l’ascenseur, mais on ne l’emprunte pas, je devine qu’il est en panne depuis longtemps, et que personne ne fait un effort pour qu’il soit de nouveau en fonction. Je hausse les épaules, je me retrouve confronté à tout ce que mes parents ont toujours redoutés et détestés, surtout. Les gens pauvres, les immeubles pourris, ces jeunes qui traînent les rues et qui se consolent de cette minable existence en prenant de la drogue, en buvant plus que de raison et j’en passe. Et pourtant, j’y suis. Je monte même les escaliers qui me conduiront dans l’appartement d’un inconnu qui tient fermement ma main, comme s’il craignait que je disparaisse. Si les vieux savaient ça. S’ils avaient conscience de l’endroit où je me trouve maintenant, ils feraient tous deux une attaque cardiaque. Non, ils pensent que je suis dans ma chambre et que je dors tranquillement, en parfaite sécurité dans ma chambre, dans cette forteresse, dans cette prison qu’est notre maison. Mais je suis là, et nous sommes arrivés devant la porte de son appartement. Il sort des clefs de sa poche et m’ouvre, d’un geste de la main, il m’invite à entrer; chose que je fais sans la moindre hésitation. Il glisse sa main dans le milieu de mon dos et m’entraîne jusqu’à un petit salon. C’est pas si miteux que ça, finalement, il a tout le confort nécessaire. Mais je réalise que j’avais raison, rien que ma chambre est plus grande. Ça ne m’importe pas. Aussi étrange que cela puisse paraître, je me sens bien, à l’aise, même s’il pourrait parfaitement être un psychopathe sur le point de faire de moi sa prochaine victime. Il s’éclipse dans ce que je suppose être la cuisine et revient après quelques secondes avec deux bières, il m’en tend une que j’attrape et le remercie d’un sourire. On s’installe sur les canapés, l’un en face de l’autre. Face à face. Silence. Observation. Je ne semble pas être mal à l’aise, au contraire, je suis même détendue, comme si ma présence ici n’était pas nouvelle.
« C’est quoi ton prénom ? » me demande-t-il finalement après quelques minutes et quelques gorgées de bière avalée. Un fin sourire étire mes lèvres alors que je le toise de la tête aux pieds. Il est encore plus séduisant que ce que j’avais cru tout à l’heure, la pénombre ne lui rendait pas justice. En tous les cas, il est bien plus intéressant que tous ces crétins que je côtoie dans mon école privée, alors eux, ce sont de vrais boulets en puissance. « Skye et toi ? » je lui retourne la question, ce qui me paraît être naturel. Après tout, j’ai autant envie que lui de connaître son prénom. En fait, je réalise que j’ai envie de le connaître tout court. Je fronce les sourcils, pourquoi suis-je ainsi ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Pourquoi je me sens déjà trop bien face à ce type qui sort de nul part ? Putain, il faut vraiment que je consulte, cela pourrait peut-être m’être d’une grande aide. « James. » répond-t-il en m’accordant un sourire. Je bois une nouvelle gorgée de bière et m’affale davantage contre le dossier du canapé, jusqu’à ce que je me rende compte que je n’ai plus ma clope. Merde, j’ai du la perdre en route, ce qui ne m’étonne pas vraiment. De fait, je reprends mon paquet, en tire une, la porte à mes lèvres et l’allume. Je balance ensuite le paquet au milieu de la table basse, s’il en veut, il se sert; ce qu’il fait après un haussement de sourcils et une brève hésitation. Allez, faut se détendre mon gars. « Alors Skye, ça t’arrive souvent de suivre des inconnus chez eux ? » demande-t-il avec un regard amusé. Je fronce les sourcils et le regarde en haussant ensuite les épaules. « Non, t’es le premier, tu devrais te sentir honoré. » dis-je simplement en recrachant la fumée de ma cigarette. Il sourit, et murmure un vague « je le suis », que je distingue pas très clairement, je ne parierai pas qu’il l’ait vraiment dit, c’est peut-être mon imagination qui déconne totalement.
On continue, on parle, on se pose des questions, on se balance des sourires, des œillades en coin lorsque l’autre ne regarde pas. On boit encore quelques bières, on fume quelques clopes, jusqu’à ce qu’il sorte l’artillerie lourde : de la blanche. Il m’en propose, j’hésite quelques instants, et finalement, j’accepte. Je veux vivre toutes les expériences possible. Il m’explique comment faire, il me guide et j’aspire cette poudre blanche, lentement. Je ferme ensuite les yeux, il me tient tout contre lui, à tel point que je sens son parfum mélangé à l’odeur du tabac et de l’alcool. Je me tourne afin que nous soyons de face, je me hisse sur la pointe des pieds, mes lèvres cherchent les siennes, elles se trouvent. On se déchaine, on se découvre, on s’apprécie, nos corps s’accordent à la perfection. J’ai seize ans et j’entre dans un monde qui m’était interdit.