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| Abbygael Olympe Adhémar | le chemin du paradoxe est le chemin du vrai | |
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Invité Invité
| Sujet: Abbygael Olympe Adhémar | le chemin du paradoxe est le chemin du vrai Lun 24 Déc - 16:27 | |
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« Elle avait l'inoncence d'un enfant terrible.» © CASTLEDUST. | Nom Complet / Abbygael Olympe Adhémar. Âge / 22 ans Date de Naissance /05/05/1976 Lieu de Naissance / Paris, France Localisation / Paris, France. Profession / Décoratrice d'intérieur Situation Financière / Aisée. Orientation Sexuelle / Indéterminée. Statut Social / Célibataire. Groupe / Jefferson Airplane Échappatoire / Fouineur Avatar / Mia Wasikwoska. |
Signes distinctifs / un tatouage - une suite de numéros - dans la nuque ; hypersensible aux bruits ; porte le nom de sa mère Phobie, Manie, Tic / tapoter les tables ; se balancer sur les chaises ; regarder en l'air Langues parlées / français ; anglais ; russe ; espagnol Origines / russe du côté de son père ; française par sa mère Religion / athée Opinion Politque / humaniste ; socialiste maladroite Modèle / Olympe de Gouges Styles Musicaux / classique ; folk ; pop ; chanson française Musiciens favoris / Debussy ; Radiohead ; REM ; Gainsbourg Chansons favorites / Clair de lune ; Creap ; Losing my Religion ; Lemon Incest Auteur favori / Charlotte Brontë ; Jane Austen ; Boris Vian ; René Char ; Eugène Ionesco Live favori / Jane Eyre ; Orgueil et Préjugés ; l’Écume des Jours ; Lettera Amorosa ; Rhinocéros Réalisateur favori / Baz Lurmann ; Disney ; Robert Zemeckis ;Luc Besson Film Favori / Romeo + Juliet ; Pocahontas ; Forrest Gump ; Subway Devise / « Je fleuris à l'ombre » Objet fétiche / un ours en peluche ; la bible de son arrière grand-mère maternelle Plus grande peur / Les hommes Plus grand secret / Son absence de désir sexuel Plus grand rêve / Avoir des enfants | DOUCE NAÏVE PERFECTIONNISTE PEUREUSE ORGANISÉE MANIAQUE SOURIANTE IMPULSIVE CULTIVÉE TIMIDE CURIEUSE FRAGILE ATTACHANTE FATIGANTE CALME DÉPENDANTE EMPATHIQUE INSOUCIANTE |
Bienvenue dans le Wasteland Que pensez-vous du Wasteland / Le Wasteland, c'est un immense terrain de jeu, un terrain de jeu fascinant et effrayant. Comment mettre des mots sur ce que je ressens une fois là bas ? Cet enivrant sentiment de liberté, de liberté absolue me met dans un état de transe sublime. J'aimerais tout voir, tout toucher, tout connaître. Le Wasteland, c'est un endroit apaisant, un endroit qui m'est aujourd'hui si familier que j'ai l'impression d'être chez moi absolument partout. Un endroit où je dors calmement, sans aucune crainte et sans aucun cauchemar. Le Wasteland, c'est tellement beau, tellement parfait, tellement harmonieux, tellement doux, tellement calme.
Comment l'avez vous découvert / Au hasard. Qu'est ce que je remercie le hasard. Un entrepôt à rénover près de Paris. Une découverte fortuite. J'aurais pu passé des années sans y entrer. Qu'est ce que je remercie le hasard. Il y a des jours où j'aime être le jouet du destin.
Que pensez-vous du Gourou / Je n'en pense ni bien ni mal. Du moment qu'il ne m'empêche pas de parcourir le Wasteland comme bon me semble, tant qu'il ne se prend pas trop pour notre chef, tant qu'il n'essaye pas d'imposer à cet Eden les lois de notre pitoyable monde imparfait, tant qu'il ne nous fait pas souffrir, je n'en pense rien.
Que pensez-vous de votre Guide / Mon Guide ? Il faudrait déjà que je le connaisse ! Je ne me mêle pas des histoires de batailles idéologiques du Wasteland. On m'a dit un jour que j'étais une vraie Jefferson. J'ai dis très bien, d'accord. Mais franchement, peu m'importe. Je suis juste une voyageuse, une exploratrice libre, libre de toutes ses choses. Alors vous comprenez bien que mon Guide et ce que j'en pense, ce n'est pas le plus important pour moi.
Parlez-nous de votre échappatoire / Je suis une "fouineuse". Enfin, c'est ce qu'on m'a dit. J'entre dans le Wasteland en entrant dans mon entrepôt, un lieu "pont", ou en marchant longtemps, jusqu'à être suffisamment calme pour arriver au paradis. Cette technique me parait la plus simple, la moins douloureuse de toutes celles qu'on m'a présenté. J'ai entendu dire que d'autres que moi, d'autres "fouineurs", sautaient du haut d'immeubles. Jamais vous ne me verrez faire ça. Jamais.
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Elle, c'est moi Pseudo / Abel Prénom / Gabrielle Âge / 16 ans. Pays / France Présence / Environ 6/7, parce que j'ai vraiment pas de vie :D Avis sur le forum /C'est beau, c'est cool, c'est badant et orgasmique Comment t'es arrivé ici? / Par Point Virgule, où je suivais le projet avant de devenir modératrice *3* Ange ou Démon? / Démange ! ( j'invente des mots t'as vu ! )i. Double-Compte / Not yet Un p'tit mot en plus / Hum ? Je suis toujours nulle à ce genre de question, désolée :dance2: | © FANPOP. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Abbygael Olympe Adhémar | le chemin du paradoxe est le chemin du vrai Lun 24 Déc - 16:28 | |
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« l'histoire sera toujours pathétique» Séance 1 - 10 Janvier 1997 Une petite rue tranquille. Une porte cochère, une petite plaque jaune qui indique un docteur. Le vent froid qui fouette le visage d'une jeune femme blonde enveloppée dans son manteau vert. A l'intérieur, le silence. La jeune femme s'approche du bureau de la secrétaire, posé là dans cette pièce entre deux chaises et une bibliothèque. « Le docteur Velnochi ? J'ai pris rendez-vous. » demande t-elle d'une petite voix. On lui répond qu'il est ici, qu'il l'attend tout en désignant la porte au fond de la salle, en face de celle de l'entrée. Elle remercie, suit les instructions et frappe à la porte, trois petits coups aussi légers que des papillons. Une voix d'homme lui dit d'entrer. « Comment vous appelez vous ? . » Elle le regarde un instant avant de répondre. Il paraît juste un peu plus âgé qu'elle. Il a l'air sympathique.Un peu méprisant, comme tout les docteurs, mais sympathique. « Abbygael Adhémar.. » Sa voix est posée, calme, proche du murmure. « Et quel âge avez vous, mademoiselle ? Enfin je dis mademoiselle mais... » Il l'a regarde avec insistance, elle le coupe immédiatement. « 22 ans. Et c'est mademoiselle. » Il le note sur son petit calepin, avec sa ferveur de quelqu'un qui s'intéresse. Elle le regarde avec un air amusé. Il ressemble au docteur des dessins animés. « Bon et bien, mademoiselle.. que diriez vous de me parler un peu de vous ?. » Elle camoufle un ricanement. Pourquoi venir chez un psychologue si ce n'est pas pour parler. « Par quoi dois-je commencer ?. » Il la regarde, très étonné de la grande politesse avec laquelle elle demande. « Je ne sais pas moi, par le commencement ?. » Le commencement ?« Hum ... Je m'appelle Abbygael Adhémar mais ça je l'ai déjà dis. J'ai 22 ans et je l'ai déjà dis également. Je suis décoratrice d'intérieur. Enfin je crois. J'habite encore chez mes parents, boulevard Clemenceau dans le 9ème arrondissement. Je suis célibataire. Je suis née le 5 mai 1976 dans le salon de mes parents. Tiens, il faut que je parle de mes parents j'imagine ? . » Il hoche la tête. « Mon père s'appelle Pyotr Wolgoff, il est avocat et ma mère s'appelle Cécile Adhémar et elle est chirurgienne cardio-thoracique... . » « Attendez, vous portez le nom de votre mère ?. » « Oui.. » « Pourquoi ça ?. » « Eh bien mon père pensait, quand je suis née, que porter un prénom russe, un prénom étranger, ne m'aiderait pas trop. Ma mère était contente, elle déteste Wolgoff, elle trouve ça moche.. » « Votre père est russe ?. » « Oui. Mes.. euh... arrières grands parents ont fuis la révolution de 1917... et sont venus en France. Ils étaient juifs, c'étais dangereux de rester en Russie. Pour eux, la France, c'était le pays des droits de l'Homme. Ils habités à Paris, dans le même quartier. C'est comme ça que mes grands parents se sont connus. Mon père est né en 1941. Il a jamais connu son père. Ill a été attrapé par les Allemands dans la rue, avec des amis à lui. Foutue étoile jaune. Déporté dans un camps de concentration en Pologne. Il est mort là-bas. C'est pour ça que mon père est fils unique d'ailleurs. Ma grand-mère a envoyé mon père à la campagne et elle, elle a été cachée par une de ses collègues... Elle travaillait dans le textile et elle envoyait de l'argent à la famille qui gardait mon père. A la fin de la guerre, papa est revenu à Paris... Ma grand mère est mort il y a pas longtemps d'ailleurs. L'enterrement était très triste. » « Je suis désolée.... » « Ah mais faut pas ! C'est pas votre faute vous savez ! .. » « Vous... . » « J'ai un tatouage. Dans la nuque. C'est le numéro de mon grand père, celui qu'il avait au bras dans son camp.. C'est un peu comme un devoir de mémoire vous voyez ?» Grand silence. Elle se tripote la nuque. « Enfin bon, on peut parler d'autres choses ?. » Séance 2 - 17 Janvier 1997 « Et la famille de votre mère ? . » « Tout le contraire. La caricature de la famille française, bourgeoise, chrétienne et parisienne. Les drames de ce côté là sont nettement moins... tragiques. Elle a trois frères qu'elle ne voit jamais parce qu'elle les déteste. Je les connais pas, ça me va aussi bien. Pas grand chose à dire. . » « Mais comment ils se sont rencontrés vos parents du coup ? . » Elle rit. « Dans une manifestation. Mon père allait là bas parce qu'il était idéaliste, ma mère parce qu'elle voulait faire chier mes grand parents. Ils avaient 20 et 17 ans. Personne pensait qu'il resterait ensemble aussi longtemps. Les membres de sa famille sont des espèces de snobinards bien pensants. Alors vous comprendrez bien sûr que voir leur fille, leur soeur, leur petite fille ou cousine se marier à un russe, un immigré, ce n'était pas vraiment à quoi ils aspiraient. Enfin bon. Parfois, j'arrive à concevoir que ma mère ne parle jamais de sa famille. Pour eux, je suis un peu une enfant de la honte. . » « Pourquoi donc ? . » Il a l'ai choqué. Cela l'amuse, elle. « Ils n'étaient pas mariés à l'époque. Ils se sont mariés après la naissance d'Oscar. Une très belle cérémonie . » « Oscar ? . » « Hum... C'est mon petit frère. Il a 10 ans.Et euh... j'ai une petite soeur aussi, elle s'appelle Elena. Bizarrement, tout le monde l'appelle Poppy. C'est con, hein ? Mais ça lui va bien, elle est très... pétillante. . » Séance 3 - 25 Janvier 1997 « Vous croyez en Dieu ?. » Elle sourit. « Croire me fatigue. . » Il sourit à son tour. « Blague à part, la religion, c'est un peu une question délicate dans ma famille. Mon père est juif, ma mère est chrétienne. Ils ont tout les deux essayer de me convertir à leur foi, de m'assurer que c'était la meilleure, la plus juste, la plus belle, la plus douce de toutes.. » Elle rit au souvenir de ses longues discussions sans queue ni tête qu'elle avait eut, jadis, avec ses parents. « Finalement, quand j'ai eu sept ans, j'ai décidé que je n'avais pas besoin de DIeu et que Dieu n'avait certainement pas besoin de moi. .. » « Vous étiez une petite fille très mature.. » « Il parait oui.... Enfin bon, mon frère fait du catéchisme et ma petite soeur est partie pour être juive. Vous imaginez l'ambiance dans les repas de famille ? » Elle tripote sa bague à son doigt. « Vous avez une autre question ?.. » Séance 5 - 8 Févrierr 1997 « Et si on parlait un peu de votre enfance ?. » Elle soupire. « Une enfance banale, heureuse. Des amis. J'ai fais du vélo vers 8 ans, j'ai lue mon premier livre à 7 ans. Une succession de goûters d'anniversaire et de visionnage de dessins animés sans aucune fausse note. J'ai fais du piano, de la danse classique, de l'équitation et de la piscine, j'ai toujours tout arrêté après un an. . » « Aucun souvenir particulier, des choses qui vous ont marqués plus que d'autres ?. » « Oh si, des tas ! Le jour où mon père m'a acheté un petit piano juste pour moi. La naissance de mon frère et de ma soeur. La première fois que je suis allée au cinéma. L'enterrement de mon premier poisson rouge. L'odeur du croissant que je prenais avant l'école, tout les matins. Le parfum de ma nounou. Mon premier voyage à New-York. Le père Noël qui n'existe pas. Je continue ? . » « Non, ça ira.. » « Comme vous le voyez, j'ai eu une enfance très banale, presque ennuyeuse. Celle que tout les enfants dont les parents sont un peu riches ont. Rien de très excitant.. » « Et l'adolescence ?. » « Non mais sincèrement, vous y tenez vraiment ? parce que je crois que l'adolescence est pire que l'enfance..» « Bon et bien restons en là.. » Séance 7 - 22 Février 1997 « Abbygael, pourquoi est ce que vous venez me voir ?. » Elle fixe ses mains et garde le silence. Elle n'ose pas parler, elle n'ose rien dire de peur que la tendre harmonie qui s'était difficilement mise en place dans ce bureau ne s'étiole. « Abbygael, je vous vois 7 semaines depuis déjà. Vous m'avez l'air d'être une jeune femme charmante et très agréable. Vous riez, vous souriez, vous parlez de votre vie posément. Vous n'êtes en colère ni contre votre mère, ni contre votre père. Vous n'avez subi aucun sévices dans votre enfance. Pourquoi est ce que vous venez me voir ?. » Elle savait depuis le début qu'un jour, il finirait par lui poser la question. Alors doucement, elle relève la tête et doucement, elle se met à parler. « J'ai été envoyé ici par le docteur Martel. Le pédopsychiatre. . » Elle marque une pause, observe la réaction de son interlocuteur qui la regarde avec surprise. « Quand j'étais enfant, l'année de mes 10 ans, j'ai fais une très mauvaise chute dans les escaliers. Une chute terrible, qui a causé à mon cerveau des dommages irréparables. A 10 ans, on m'a annoncé que je conserverais toute ma vie les désirs et pulsions d'une gamine, d'une enfant. Oh, je pourrais toujours apprendre à m'exprimer comme une adulte, à écrire, marcher, me comporter comme eux, mais mes réflexes inconscients, mon subconscient restera toujours le même que celui de mes 10 ans. Je fais encore des caprices docteur. Des colères. J'ai encore peur du noir, des monstres sous le lit. Je m'émerveille de tout. Quand je suis fatiguée, je pleure et je crie comme à l'époque. Je juge les gens avec naïveté. Je n'ai aucun désir sexuel. Embrasser un homme me gêne. Voir des gens s'aimer me rend nerveuse. C'était mignon quand j'avais 15 ans, mais ça devient très problématique aujourd'hui. Je n'ai jamais aimé, docteur, autrement que d'une manière pure et innocente. Et c'est terriblement fatiguant. . » Le docteur Velnochi se redressa sur sa chaise, encore sous le choc de ce que cette jeune femme charmante venait de lui avouer sur ce ton calme et posé. « Je... je suis désolée mais je ne vois toujours pas pourquoi vous venez me voir. Je ne peux pas vous aider plus que mes confrères avant moi.. » « Le docteur Martel pense qu'il faut que je consulte quelqu'un qui me parlera comme une adulte et qui essayera de m'aider comme une adulte. Son problème, c'est qu'elle me connaît depuis trop longtemps pour me considérer comme telle. Elle pensait que vous pourriez m'aider. Apparemment, elle s'était trompée. Je suis désolée de vous avoir menti. Je ne vous embêterez plus, je vous le promet . » Et elle se lève, et elle s'en va. Il n'essaye même pas de l’arrêter. Elle se fait la promesse de ne plus jamais revenir, de ne plus jamais mettre les pieds dans ce cabinet. Elle est un peu triste, parce qu'elle l’aimait bien, ce docteur. La vie est injuste mais elle n'y peux rien. Quoi qu'elle fasse, son histoire sera toujours aussi pathétique. |
Cher Journal - 13 Avril1997 « Hier soir, j'ai fais une découverte étrange, surnaturelle, bizarre, fantastique ! Comment cela a-t-il pu arriver ? Je n'ose même pas l'écrire, de peur que ça paraisse trop stupide, débile, idiot. Ah, que m'est-il donc arriver ! Hier soir, je disais donc, j'ai fais une drôle de découverte... Un client m'avait appelé pour que je visite l'entrepôt qu'il venait d'acheter et qu'il voulait que je rénove. Il m'a donc fait parvenir les clefs pour que j'y jette un oeil et commence mes plans le plus rapidement possible. L'endroit était désert. Personne. Une grande structure métallique, en bordure de Paris, très beaux volumes. De quoi faire une sorte de pied à terre parisien charmant pour mon client qui vit à Berlin. Vraiment, un endroit splendide, avec une arrivée d'eau et... zut, je m'égare. Bref. J'arpentais le local, tranquillement, l'esprit vagabondant, les yeux dans le vide. Je les ai fermé un moment - mes yeux je veux dire. Et soudain, le monde autour de moi avait changé. L'atmosphère était différent, l'odeur. Des bruits me parvenaient. J'ai ouvert les yeux. J'étais dans un autre monde, un monde coloré et fantasque. Comme si ce qui se trouvait dans ma tête avait pris vie. C'était une grande plaine où gambadaient des créatures étranges. J'y ai marché pendant un long moment, les yeux grand ouverts. C'était tellement fort, tellement fou ! Je me suis allongée dans l'herbe et j'ai regardé le ciel. Le ciel là bas avait une couleur étrange. Je serais incapable de lui donner un nom. C'était juste un ciel multicolore, intense, irréel, comme tout le reste. Je crois que je me suis endormie en regardant le ciel. Quand je suis revenue à moi, j'étais de retour dans l’entrepôt, sans savoir si j'avais rêvée ou non. Peu importe après tout. J'y retourne demain. On verra bien si ce n'était qu'un rêve. . » Cher Journal - 29 Avril 1997 « Voilà presque 2 semaines que je n'ai rien écris. Tant pis. Je suis retournée dans le monde que j'avais décris la dernière fois. Ce monde a un nom: le Teenage Wasteland. Je ne suis pas la seule à l'arpenter. La seconde fois, je suis arrivée dans un endroit différent. On aurait dit une ville, mais elle était trop surréaliste pour en être une. Dans cette ville, il y avait beaucoup, beaucoup de monde. Des gens m'ont vus ouvrir des yeux ébahis; On m'a expliqué où j'étais, on m'a posé une dizaine de questions. Ils m'ont expliqués que j'étais à la Ville qui n'existe pas, la seule ville du Teenage Wasteland. La première fois, j'étais arrivée dans les landes de l'Ouest et apparemment, j'avais eu de la chance de n'avoir fait aucune mauvaise rencontre car c'est le terrain de jeu habituel des centaures, gnomes, farfadets, gobelins, lutins. Puis on m'a expliqué les histoires de rivalités, les conflits qui agitaient ce monde vaste. Les Lovers, les Who, les Béruriers... Devant mon absence de réactivité ou d'entrain face à ces guerres idéologiques puérils, on se dit que j'étais une vraie Jefferson. Certes. Après une dizaine de questions supplémentaires et quelques renseignements utiles à ma survie, on me laissa finalement vivre ma vie, gambader comme je le souhaitais. Personne ne se soucia de moi. Tout le monde s'en foutait je pense. Tout le monde était trop occupé à vivre sa vie. Le temps que je pouvais passée dans le Wasteland dépendait de mon état d'esprit quand j'entrais dans l'entrepôt. Du coup, j'ai appris à être calme et apaisée quand je pénétrais dans le passage vers l'autre monde. En 2 semaines, j'ai appris à me méfier de ce qu'il fallait, d'éviter certains lieux et certaines personnes. J'ai aussi découvert que les longues heures qui s'écoulaient dans le Wasteland n'était que des secondes chez moi et que je ne pouvais y accéder qu'une ou deux fois par jour. Ce genre de détails, m'a t-on dit, dépendait de chacun. Aucune règle, aucune loi n'était établie dans cet univers, même les lois les plus élémentaires du temps. Le Wasteland, c'est un échappatoire. Un endroit où tout parait mieux se passer. J'aime tellement y être.. » Cher Journal - 4 Mai 1997 « J'ai compris pourquoi le Wasteland me semble si apaisant, si merveilleux. J'ai mis longtemps à en prendre conscience. Quand je suis là-bas, mon traumatisme crânien prend le contrôle de tout mon cerveau. J'agis comme une gamine de 10 ans. Alors que dans le monde "réel", seul mes pulsions sont restés au stade de ma dixième année, dans le Waste', je retombe littéralement en enfance. Cela implique donc que toute ma perception de ce monde est faussée par ma vision d'enfant .J'ignore comment c'est possible, mais c'est ce qui se passe. Forte de cette constatation, je me suis demandée si je devais y retourner. Je ne pouvais pas laisser ça arriver, de crainte qu'un jour, mon cerveau tout entier reste coincé sur le monde "Wasteland" et que je commence à me comporter comme un enfant dans le monde réel. La partie raisonnable de moi pense comme ça. Mais l'autre part, elle, ne veut rien entendre. Et je crois que pour une fois, c'est elle que je vais écouter.. » |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Abbygael Olympe Adhémar | le chemin du paradoxe est le chemin du vrai Lun 24 Déc - 17:02 | |
| GLORY, GLORY, HALLELUJAH!
:dance2: :dance2: :dance2: T'est soulagé, hein? Et bien, je l'espère, mon ami, parce que tu viens de franchir l'étape la plus laborieuse de ton parcours dans mon ce monde. Sauf que ne te réjouis pas trop vite. Avant de pouvoir gambader librement, lancer des grands "FUCK OFF" sur tous les toits, cracher sur les tombes de mes ancêtres et échapper des rire beuglants au nez de tous ces petits poulets qui ne sont aussi rapide que toi, tu vas devoir descendre de tes grands cheveux et écouter - et surtout retenir à la lettre - tout ce que j'ai à te dire. Déjà, je dois te féliciter - ou pas - parce que Jésus Christ, ta fiche c'est de la dope . J'aime ton personnage, j'aime l'histoire, j'aime le style, je taime, je veux un lien! Tu es donc officiellement Validé! ALTE! Penses-tu que je ne t'ai pas vu déguerpir en direction de la sortie? Désolé de te l'annoncer de façon aussi crue, mais tu n'en as pas fini avec moi. Des heures de plaisirs nous attendent encore. Étant une personne attentionnée et sensible, je tiens à ta légitimité. Si tu ne veux pas qu'on te vole ta tête, je te conseille de venir l'accrocher dans notre salle des trophées. Notre taxidermiste se chargera de l'empailler et de la placer dans une jolie cage à sécurité maximum pour toi. Et voilà, tu viens de remplir toutes tes obligations! OK MAINTENANT STOP! Tu prendras la porte seulement quand je te le dirais. Il me reste quelques centaines de petites choses à te dire. Personnellement, je pense que tu aimerais que ton séjour ici soit des plus agréable possible, non ? Dans cette optique, je ne peux que te recommander la salle #69 où tout tes désirs sexuelles les plus tordues tes besoins socials pourront être comblés. Ensuite, la salle des réclamations pourra t'aider à obtenir des trucs des types "essentiels" à ta survie. Si tu as envi d'être encore plus sauvagement équipé à affronter le monde, je te conseille de faire un tour à la salles des plannings, où tu pourras gérer tous tes faits et gestes. À moins que tu ne veuilles être sans-abris, sans emplois, sans vie sociale, vivre une vie complètement végétative et mourir vierge, je te conseille fortement des te rendre dans toutes ces salles. Au pire, si t'as un problème, envoie-moi un pigeon et -peut-être- que je te répondrais. Ok, maintenant je pense que c'est bon. Je t'ai assez cassé les oreilles et t'as probablement envie de me casser la gueule présentement. Ne t'inquiètes, il me reste que deux trois petites, minis, infirmes trucs à te dire avant te libérer. Je dois première te re-félicité pour ton acharnement, peu gens se sont rendus où toi tu t'es rendu. Maintenant, ta vie t'appartient; vie-là, chéri-là et surtout, prend en soi, car c'est la seule que tu as. Toutes les salles de ce merveilleux univers te sont maintenant ouvertes, donc viens RP, flooder et chatter avec nous! Se fut un grand plaisir de t'accompagner dans ce périple, mais ton aventure ne fait que commencer ! Invité, il ne me reste plus qu'un mot à te dire: Salut
(Je vais mettre l'autre version dans la corbeil) |
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| | | | Abbygael Olympe Adhémar | le chemin du paradoxe est le chemin du vrai | |
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