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 all of the lights

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MessageSujet: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 15:34

© Copyright sub0zero.tumblr
« i'm a female weezy »

© rosendale.
Nom Complet / Marie-Jeanne Mouton. On ne fait pas plus français. On ne fait pas plus laid. On aurait envie de croire qu'elle l'assume mais pas du tout, rare sont ceux qui connaisse son prénom et à la question " Comment je dois t'appeler ? " Elle te diras juste : " Tu ne m'appelle pas. "Âge / La vingtaine, pleine d'espoir. En fait, non. Date de Naissance / Un jour, il y'a vingt ans. T'façon, tu lui fêteras pas son anniversaire, si ? Lieu de Naissance / Paris. Sa banlieue. Sa fosse sceptique. Localisation / Paris. Profession ou Études / Dealeuse de douceur. Situation Financière / Passable. Orientation Sexuelle / Tant que c'est humain. Statut Social / très bien toute seule. Groupe / Sex Pistols. Échappatoire / Les artistes. Avatar / Cara D.
Un peu plus sur vous
Signe distinctif / Aussi vierge qu'à sa venue au monde, vous ne trouverez rien d'autre sur son corps qu'une tâche de naissance au creux de ses reins. Son corps demeure intact, aucun trace, aucune marque de son passé. Elle peut vous raconter n'importe quelle histoire, rien dans son apparence ne pourra la trahir.
Phobie, Manie, Tic / Que ce soit clair, jamais au grand jamais elle ne vous dira ce qui l'effraie. Marie-Jeanne demeure secrète sur tout ce qui peut constituer une faiblesse. Elle est fière et ne laissera jamais personne entrevoir d'elle une facette qu'elle cache avec ardeur. Une manie ? Peut-être le mensonge. Elle ment à tous.
Langue(s) parlée(s) / Français. Allemand.
Origines / Papa français. Maman autrichienne.
Religion / Stups.
Opinion Politque / Comme si ça intéressait quelqu'un.
Modèle, Idole, Inspiration / Avoir un modèle, c'est vouloir rester dans l'ombre de quelqu'un, ce qui ne ressemble pas à Marie-Jeanne
Style Musicale / Fusion Rap-Métal jor Rage Against the Machine. Tu vois le délire ? Puis j'aime entendre de bon riff de guitare.
Musicien favori / Jimmy Page. Voyons. all of the lights 4153354820
Chanson favorite / Boys don't cry de the Cure.
Auteur favori / Marie-Jeanne ne lit pas mais elle se souvient d'un vieux recueil d'Aragon qu'elle a apprécié.
Livre favori / Les Petites Filles modèles de Mme De Ségur.
Réalisateur favori / David Lynch
Film Favori / Blue Velvet. Pulp Fiction.
Devise / Ecraser ou être écrasé.
Objet fétiche / Son skate. Principal moyen de locomotion.
Plus grande peur / Aucune peur..
Plus grand secret / Sa vie.
Plus grand rêve / Avoir la possibilité d'être comme tout le monde.
QUALITÉ DÉFAUT
Charactérielle. Egoïste
Débrouillarde Cruelle
Courageuse Violente
Déterminée Hautaine
Créative Impulsive
Efficace Menteuse
Directe Agressive
Fiable Instable
Vous et le Wasteland
Que pensez-vous du Wasteland / Dommage que ce soit pas réel et qu'il faille à la majeure partie des personnes s'y rendant une forte dose d'héroïne dans le bras pour y rester plus de dix minutes. Sincèrement, si cet endroit est le paradis c'est plus qu'affligeant de ne pouvoir y côtoyer que ces pourritures de junkie ou ces idiotes de gamines suicidaire. Bref, c'est fabuleux mais la fréquentation laisse à désirer, comme partout en fait.
Comment l'avez vous découvert / Je jouais. Je jouais un morceau de violon qui a demandé plusieurs mois pour que je le maîtrise complètement. Nous appellerons ça une " transe musicale " mais quoiqu'il en soit, j'ai fermé les yeux et j'y étais. Honnêtement, j'ai d'abord cru que je faisais une crise d'hypoglycémie.
Que pensez-vous du Gourou / Grand bien fasse à ceux qui le suivent. Personnellement, j'ai toujours refusé l'idée que quelqu'un me dise comment vivre et même quoi faire. Je mène ma barque sans que l'on me dise comment. Après, si y'a un type qui a décidé de se prendre pour Dieu, j'espère qu'un de ces jours un psy se mettra un rail de coke dans le nez pour venir l'aider au Wasteland.
Que pensez-vous de votre Guide / Un junkie parmi d'autre. Il n'est pas mon " guide ". Oui, j'aime détruire mais ce sont les autres que j'aime détruire, pas moi même et ça c'est ce qui fait que je trouve mon guide totalement sans intérêt.
Parlez-nous de votre échappatoire / La musique. C'est plus qu'une échappatoire. C'est ce qui m'a permis de tenir jusque là et encore aujourd'hui quand les journées sont juste intenable et qu'au lieu d'allumer la télévision je projette de me tirer une balle, je vois l'étui de mon violon qui me ramène à la réalité. Il y'a quelque chose de meilleurs quelque part. .
Derrière l'écran
Pseudo / Babylone Prénom / Océane. Âge / Vieille. J'arrondis. Pays / France Présence / 4/ 7 Je commence à avoir un emploi du temps bien rempli. Avis sur le forum / Comme si quelqu'un allait avoir les couilles de donner un avis négatif pour répondre à cette question. :lol: Comment t'es arrivé ici? / J'ai mes relations. Pervers Ange ou Démon? / Un ange. Steuplait, je vais à la messe moi. Double-Compte / Non, je me targue d'être unique. Un p'tit mot en plus / J'ai plein de devoir cette semaine. M'en voulez pas si je suis longue pour la fiche (a)

© Eylika.


Dernière édition par Marie-Jeanne Mouton le Mar 12 Mar - 14:32, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 15:34

▬ 07 août 1983.

Les voix montent, le ton grimpe, le son résonne et partout dans l’immeuble on peut entendre le couple du quatrième étage en train de se disputer. C’est comme l’épisode d’un horrible feuilleton télé. Tous les soirs à la même heure, on peut entendre Monsieur et Madame Mouton pousser des hurlements qui empêchent les voisins de se concentrer sur autre chose que les dernières frasques de Monsieur Mouton. Toujours à la même heure. Assez tard dans la soirée sans que l’on puisse pour autant considérer être en pleine nuit. La raison : c’est l’heure à laquelle les enfants sont censés dormir. Sauf que, tandis que Monsieur et Madame exécutent la danse de la dispute, Marie Jeanne la cadette du couple observe cachée sous leur lit ses parents. Elle ne comprend rien de ce qu’ils racontent. Ses mains écrasent ses oreilles pour qu’aucuns sons ne passent et ses yeux à défaut de pouvoir voir leurs visages, leurs gestes, suivent les pas de leurs pieds. Elle observe tranquillement et sans pleurer parce que malgré son jeune âge, voir ses parents se battre est devenu chose naturelle et indolore. La petite Marie-Jeanne parle peu. Elle est aussi discrète qu’une souris et ses parents la pensent endormie au fond de son lit. Evidemment, ils ne se sont jamais rendu compte du boucan qu’ils causaient, pas même quand les voisins leur jettent des regards noirs. Ils sont si égoïstes qu’ils n’ont jamais rien vu, obnubilés par leurs propres personnes, leurs propres problèmes, l’alcoolisme du père et la solitude de la mère. Non, ils n’ont jamais remarqué que tout le monde savait pour eux et que leurs enfants en pâtissaient, à la maison comme ailleurs. A l’école, souvent on le leur disait. A l’école, on savait pour eux. A l’école, elles étaient rouges de honte. Pour l’heure, le ton a continué de monter entre Monsieur et Madame Mouton, plus fort que d’habitude. Ses mains ne servent plus à rien, Marie-Jeanne entends. Marie-Jeanne sait les horreurs que ses parents se disent. Puis une arme tombe devant ses yeux. Ce n’est pas un jouet, un vrai pistolet que Monsieur Mouton s’empresse de tenter de ramasser, mais la petite fille est plus rapide. Elle tend le bras, saisi l’arme à feu et sort de sa cachette à la grande surprise général. Un silence règne dans la pièce pendant quelques minutes. Tout le monde dans l’immeuble pense que c’est fini. Tout le monde ignore que Marie-Jeanne, cinq ans se tient armée devant ses deux parents qui ne mesure pas encore les conséquences de leur comportement. La petite fille ne bouge pas. L’arme cachée dans son dos, elle ne dit rien alors ses parents, chacun de leur côté essaie de récupérer l’arme en lui chuchotant des mots. Sa mère se montre plus persuasive et finalement, c’est devant elle que Marie-Jeanne commence à tendre l’arme. Quand il s’en aperçoit, Monsieur Mouton attrape sa mère et la jette contre un mur. Son arme, il en a assez d’attendre que la gamine se décide alors pour la presser, il bat sa femme sous ses yeux pour qu’elle lui donne l’arme rapidement. Madame Mouton crie à sa fille de tirer. La petite qui ne comprend plus ce qui se passe obéit. Seulement, il y’a des choses dont on ne peut se servir quand on est si jeune. La balle n’atteint pas le père mais la mère qui est transpercée au niveau de l’abdomen. Madame Mouton tombe au sol tandis que la balle se loge dans le mur derrière elle. L’immeuble est à nouveau réveillé et pour la première fois, on parle du couple de leur dispute mais ce que personne ne soupçonne, c’est que la coupable, c’est la petite..



▬ 13 mars 1991.

Marie-Jeanne a froid. Marie-Jeanne est insultée. Les marchés parisiens, l’hiver parisien, les parisiens sont son quotidien depuis qu’elle ne va plus au collège. C’était pour quelques jours au début, puis les jours deviennent des semaines et les semaines des mois. Elle ne ressent pas le besoin de s’instruire, ce n’est pas ce qu’il l’aidera et les professeurs auront beau appeler à la maison, ils ne tomberont que sur sa sœur Madeleine qui ignore tout de l’endroit où se trouve Marie-Jeanne. Plusieurs semaines maintenant qu’elle n’est pas rentrée à la maison. Paraitrait qu’elle vendrait des bracelets sur le marché avec son amie Shaïma. Paraitrait qu’elles les fabriqueraient et qu’ensemble, elles aient pris la décision d’arrêter l’école. Paraitrait que Marie-Jeanne est heureuse loin de chez elle, dans la famille de son amie. Là où on lui apprend de vrai valeurs, celles que son père n’a jamais été fichu de comprendre. Et c’est la vérité. Tous les matins, Marie-Jeanne se lève tôt mais pas pour aller dans cette établissement froid qui respire la haine. Non, elle se lève pour gagner sa vie, apportant jour après jour, sa pierre sur l’édifice bâti par la famille de son amie. Evidemment, les marchés ne sont pas l’endroit idéal pour une enfant. A la vue des passants, elle reçoit leur insultes, leur regards noirs, leur dédain, mais très jeune Marie-Jeanne se sera habituée à ce qu’on la traite plus bas que terre. C’est peut-être par lassitude que plus tard, elle ne laissera plus personne le faire mais pour l’heure. Marie-Jeanne est à la rue à quémander quelques pièces en échange de quelques bouts de ficelles entremêlés. Cette situation ne durera pas. C’est pourtant la période la plus heureuse de sa vie mais la police y mettra fin en débarquant en pleine nuit chez ses hôtes, les renvoyant fissa dans leur pays d’origine et laissant Marie-Jeanne entre les mains d’une assistante sociale chargée de la ramener dans l’appartement de son père, là où Madeleine l’attends pour lui annoncer que les services sociaux ont ouvert une enquête. Par rapport au fait que Marie-Jeanne ait vécu deux mois dans un autre foyer, Madeleine ne dit rien. Madeleine ne parle pas beaucoup à Marie-Jeanne. D’un côté, Madeleine hait sa sœur. Elle la hait parce qu’elle est responsable de cette situation, en tuant sa mère, elle lui a enlevé toutes ses chances d’un jour pouvoir sortir d’ici. Marie-Jeanne partie, Madeleine subit la colère du père. Marie-Jeanne est la cause de son malheur. Mais Madeleine semble avoir trouvé comment vivre avec grâce à sa foi, grâce au catholicisme. Marie-Jeanne pense que Dieu n’accueille que les désespérée, ce qu’elle n’est pas. Pas encore. Aussitôt rentrée chez elle, après avoir fait face au silence de sa sœur, Marie-Jeanne s’enferme entre les quatre murs qui composent sa chambre. Elle n’est pas étonnée en rentrant de voir que son petit radiocassette a disparu, ainsi que tous les objets de valeurs qu’elle avait laissé. Elle est en colère quelques secondes puis finalement, elle n’est pas surprise. C’est son père. C’est toujours son père. Mais la petite est maline et n’accorde que peu de valeur aux choses qui rapporte de l’argent. L’objet le plus cher à son cœur est resté caché sous le plancher, le violon de sa mère qu’elle s’empresse de saisir pour en jouer avant que le paternel ne rentre à la maison et apprenne l’existence de l’objet.



▬ 05 juin 1994.

On entend leur voix depuis l’autre bout du couloir. On entend aussi le bruit de rafale de la chasse d’eau. Il faut dire qu’elles ne sont pas discrètes. Quelques filles dans les couloirs se mettent à la porte de leur chambre pour savoir ce qui se passe dans les toilettes. Les cris ressemblent à des encouragements, mais on ne comprend ce qui se passe que dès que l’on passe la porte. Devant la rangée de lavabo, on peut trouver une dizaine d’adolescente groupées autour de deux autres. Marie-Jeanne est la première. Elle a l’air d’être la plus jeune du groupe, avec ses longs cheveux blond et son petit visage d’ange. La seconde, on ne voit pas son visage. Marie-Jeanne le tient dans la cuvette tandis qu’elle tire la chasse d’eau encore et encore. Probablement que la jeune fille serait noyée si Marie-Jeanne ne la laissait pas respirer de temps en temps. Elle n’a pas l’intention de la tuer bien qu’elle pourrait, après tout, elle est mineure, elle ne risque pas grand-chose mais Marie-Jeanne essaie plus de faire comprendre à la pauvre jeune fille entre ses mains que c’est elle qui commande maintenant. C’est ce qu’elle est devenu après que les services sociaux l’aient séparé de Madeleine puis emmené ici. D’abord victime de multiples bizutage, s’en fut fini quand elle décida de devenir le bourreau et depuis elle est là, à plonger la tête dans les toilettes la première qui ose lui déplaire. Les filles partent avant qu’un surveillant n’accoure alerté par les hurlements. La victime de Marie-Jeanne est jetée, abandonnée sur le sol à demi consciente tandis que son bourreau allume une cigarette et part suivie de sa clique. Dur à croire, mais elle n’aime pas avoir ce groupe d’idiote autour d’elle comme si elles étaient de la même trempe. Marie-Jeanne n’est de la trempe de personne et chaque fille prétendant ne peut que mal finir. Elle n’aime pas non plus le fait « d’avoir des amies » ou même de devoir en maltraiter d’autre pour se faire sa place mais c’est la jungle ici, et ce qu’elle fait, elle le fait parce qu’elle le doit. De plus, elle ne l’admettra devant personne mais c’est assez libérateur de pouvoir casser la figure de quelqu’un sans avoir de bonnes raisons. C’est comme ça qu’elle évacue sa haine, sa colère et peu que le spectacle soit intéressant, personne ne la dénonce. Oui, Marie-Jeanne fait la loi mais elle en a assez de son royaume. Elle compte les années qui la séparent de sa liberté, sa majorité. En attendant, elle va à l’école, elle va travailler. Elle sait qu’on lui fout la paix si elle bosse alors même si couper des cheveux n’est pas son affaire, elle se tait et fait. Elle avouerait presque avoir plaisir à le faire quand au foyer une fille à la longue tignasse se pointe en espérant détrôner la reine. Puis les mois passent, les filles partent dans des familles, d’autres obtiennent la majorité, d’autres tombent enceinte aussi et elle reste seule. Bien entendu, il y’a toujours une nouvelle pour combler la place restante. Les rangs ne sont jamais vide et les mois ne deviennent que un défilement de suiveuse qui ne feront que l’acclamer à chaque épisode empreint de violence. Marie-Jeanne grandit, et un jour tombé de nulle part, c’est elle qui est renvoyée du foyer. T’as dix –huit et tu casse, la politique de la maison ne fait pas de cadeau aux filles comme elle. Tant mieux, elle est libre et certainement que bientôt ils auront une autre gamine dans son genre à souffrir mais ça, ça compte peu. Dix-huit et quelques francs en poche, Marie-Jeanne n’a maintenant nulle part où aller.



▬ 25 avril 1996.

Tous les jours, elle fait les frais de la mauvaise humeur des parisiens. Parfois, elle aimerait pouvoir en attirer dans une ruelle sombre pour planter une lame dans leur abdomen mais elle n’est pas complètement stupide, elle a besoin d’eux pour se payer une vie. Marie-Jeanne ne travaille pas. Personne ne veut d’elle, alors elle mendie, elle fait la seule que son père lui a appris à bien faire : réclamer les revenus d’autres personnes. Elle a fait ça pendant des semaines, peut être un ou deux mois quand on y réfléchit et puis finalement, la roue a tourné. « Lui », il est arrivé dans sa vie. Non, « lui » n’est pas un premier homme qui aurait pu l’adoucir. « Lui » n’est pas l’homme qui la libèrera, rendant la vie de Marie-Jeanne normale ou au moins conventionnelle. « Lui » n’est que l’homme qui choisira de ne pas mettre Marie-Jeanne sur le trottoir. « Lui » il est l’homme pour lequel elle écoule la drogue qui remplit ses poches. Comment l’a t-elle rencontré ? Le hasard, très probablement qui l’aura placé sur sa route. Un enchainement de petites rencontres, d’évènements, elle trainait au milieu d’une bande de junkie toute en ayant assez de jugeote pour savoir que ça serait mettre un pied dans la tombe que de faire partie entièrement de leur groupe. Elle l’a rencontré là, pendant qu’il entretenait la faiblesse de ses soi-disant amis, enfin plutôt de ses compagnons de route. Puis le jour où le diable a enfin fait sa proposition, elle a refusé de suivre les autres filles sur le trottoir. Elle aurait pu se prostituer si elle n’avait pas envie de vomir à chaque fois qu’elle voyait un porc sortir son fric. « Lui » il ne voyait des femmes qu’une combinaison de trou qu’un homme pourrait payer pour combler. « Lui » ne pensait pas que quelqu’un comme Marie-Jeanne pourrait faire preuve d’autant de sang froid dans l’exécution d’une personne mais quand elle l’a fait sous ses yeux, il a eu assez d’admiration pour lui faire une place. En tuant un homme sous ses yeux, c’est ainsi qu’elle a vendu son âme au diable et aujourd’hui quand elle glisse un sachet de poudre dans la poche d’un adolescent, elle ne le regrette pas, elle n’a aucune honte, estimant que ce qui se passe après n’est pas de son ressort. Les années ont passé depuis son entrée dans les rangs, les morts se sont additionnés aussi mais il est venu le temps où ça ne lui fait plus rien, après tout, la vie n’est que temporaire et elle s’est à l’idée que les gens ne font que défiler dans sa vie. C’est donc à la rue que vous la trouverez et pour quelques billets, vous pourrez vous évader du quotidien et dans n’importe lequel des paradis que votre conscience choisira. Par ce biais, elle vous fera l’aimer et vous en demanderez toujours plus jusqu’à ce que ce soit fatal, mais n’attendez pas d’elle qu’elle pleure sur vos soucis, sur votre vie car si vous en venez à vouloir la rencontrer, c’est qu’à ses yeux vous ne valez pas mieux qu’un insecte qu’on écrase.



Dernière édition par Marie-Jeanne Mouton le Sam 23 Mar - 15:00, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 16:19

bienvenue marie-jeanne (moi, j'adore ce nom, ça m'fait pensé à quelque chose de... bon all of the lights 2004024219)
bonne chance pour ta fiche

(j'adore le shoot de cara sur ta bannière)
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Augustin Cromwell
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 16:39

rebienvenue, mon amour all of the lights 2518321774
j'suis contente de te revoir par ici pour illuminer encore plus mes journées all of the lights 456023687
pis bon je ne te le dirais jamais assez, mais bordel ce que t'es bonne all of the lights 4153354820 pis j'adore cara et tout syncope
je t'aime quoi :poussin:
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 17:01

OHMY CAAAAAAAAAAARA
nan mais, c'est quoi ce choix là ? et ce nom là ? tu veux ma mort ? all of the lights 1414754481
rebienvenue ici toi all of the lights 4153354820
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 17:26

Rudy > Oh merci ♥️ J'ai choisi Marie-Jeanne parce que ça me fait pensé à la même chose ( et aussi parce que c'est laid et que je voulais un pseudo moche all of the lights 4111112379 )

Augustin > ohmonamour :laallala: que veux tu ? illuminer tes journées et tes nuits, c'est ma raison de vivre. je le fais si bien il faut dire. continu à m'trouver bonne va :omg:

Naeem > exactement. crève que je profite de ton cadavre Pervers je te promet le paradis.
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A. Taz D.-Valléliàn
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 17:38

Hiii bienvenue :D Marie-Jeanne all of the lights 2466365933
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 10 Mar - 23:07

merci all of the lights 4153354820
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptySam 16 Mar - 18:33

Cara syncope
Genre je l'ai vu sur une super grande affiche de Zara en Espagne et elle était trop canon ping
Enfin bref, Bienvenue petit sucre d'orge et bon courage pour ta fichette all of the lights 38983501
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 17 Mar - 23:20

Merci Barbie ♥️ ( qui aurait cru que je dirais ça un jour ? all of the lights 4111112379 )

BREF ! Je finis ma fiche dans la semaine promis. J'ai enfin commencé à écrire quelque chose qui me convient à peu près. (:
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MessageSujet: Re: all of the lights   all of the lights EmptyDim 24 Mar - 8:02


il est né le divin enfant


et bien je crois que les félicitations sont à l'ordre du jour, camarade ! en effet, ma divine personne (non non je me la pète pas) a jugée que ta fiche était digne de te laisser rejoindre cette petite enclave paradisiaque qu'est teenage wasteland et j'espère que tu te plairas parmi nous et que tu pondras de merveilleux bébés rps. d'ailleurs, bon tu sais déjà à quel point j'adore ta petite marie-jeanne, mon amour. ce moment où elle tire sur sa mère du haut de ces petites années est à tomber syncope et la version tyrannique qui plonge les autres ingénues dans les toilettes absolument épique :lol: et c'est bien écrit, c'est beau, c'est fluide, ça me donne envie de reprendre la troisième personne all of the lights 456023687 en tout cas, gus serait ravi de goûter à ses douceurs all of the lights 4153354820

toutefois, avant que tu ne puisse gambader librement parmi nos terres aphrodisiaques, pays de tous les rêves et des vices, il va falloir que tu passes par quelques dernières étapes. mais, crois moi, mon petit lapin rose, t'as déjà fait la plus grosse partie du boulot. commence donc par te contempler dans ce beau miroir pour t'extasier sur ta sublime personne et être heureux du pack graphique que t'as offert cette grande nature à ta seule et unique personne et que jamais personne ne pourra te voler ça (sauf en te défigurant, mais ça c'est une autre histoire). une fois que c'est fait, fais un petit tour dans le coin et n'hésites à pas à faire quelques réclamations pour améliorer ton petit confort ou quoique ce soit. maintenant que t'es installé tu peux désormais débuté une vie sociale, oui je sais ça peut faire peur comme ça, mais c'est moins difficile qu'on ne le croit. tu peux même te faire un inventaire pour nous montrer à quel point tu es une personne organisée.

et voilà, tu as maintenant officiellement l'honneur de pouvoir venie me harceler à la moindre question ou plus si affinités all of the lights 4153354820

et que la force soit avec toi, Invité :poussin:

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