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 (m) sourire à la mer

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MessageSujet: (m) sourire à la mer   (m) sourire à la mer EmptyMar 26 Fév - 3:15

« l'ange au coeur broyé »

© intodust.
Nom Complet / Antonin Leu Petit
Âge / dix-neuf ans.
Date de Naissance / 15 juillet
Lieu de Naissance / Lyon, France
Localisation / Paris, toujours près du Bazzart aux Curiosités. Il vit supposément chez sa tante, mais on le voit le plus souvent pris entre les livres, les sourcils froncés, venant de faire tomber une pile par maladresse.
Profession ou Études / s'occupe d'un dépanneur pourri 24H, travaille de nuit. Le dépanneur se trouve tout juste à côté du Bazzart.
Situation Financière / Moyenne ; suffisante pour s'acheter des clopes et quelques bouteilles de vins.
Orientation Sexuelle / Asexué, du moins, pour le moment. Sa situation est du à un traumatisme venant de l'enfance.
Statut Social / En couple...dans sa tête, du moins, il y croit avec acharnement. Parce qu'il n'a besoin que d'un sourire pour se sentir aimer, d'une main sur la sienne et d'un mot voulant tout dire. La présence de Naeem lui suffit, et il se juge en couple avec sa bizarrerie, même s'il est solitaire au travers de tout ça.
Groupe / Bérurier Noir
Échappatoire / Suicidaire et Vicieux
Avatar / Tijn Elbers, Oliver Dale, Simon Nygard ou Jake Cooper.

Précisions du Créateur / Aloooors… déjà, y’a quatre avatars de proposés, mais c’est toujours négociable, avec mon accord bien évidemment pour la tête, parce que j’vais pas faire ça avec une tête que j’aime pas (m) sourire à la mer 4111112379 sinon, la présence, j’m’en tape un peu, tant que tu désertes pas après deux minutes, et puis que tu signales une absence, bref, tout ça tout ça. Le niveau, j’veux quelqu’un qui sache quand même écrite, parce que j’me balade pas avec un traducteur kikoolol à côté d’moi en permanence, tu vois. Sinon, le nom est négociable, tant que ça claque. Sinan baaaaaaaah, si tu prends c’scéna, on va faire des bébés, tu vas voir, ça va être classe et on va en mettre partout, et on aura même pas à faire le ménage :omg:
Histoire
t'as pas de chance. en fait, d'la chance, tu sais pas trop c'est quoi. tu vois ça un peu comme des étoiles, dans le ciel, et quand ton père a quitter la chambre, et t'as la douleur plus puissante que l'cri d'la vie, gamin, t'observes les étoiles. parce que tu veux être comme elles, quelque part, et puis être si loin c'tout qu'il pourra plus t'atteindre. maman, elle s'est barrée quand t'étais gosse ; elle voulait pas de môme, elle t'a porté de force. papa avait insisté, et si elle s'est posée des questions à propos d'la raison, toi, tu sais très bien pourquoi ; papa, il aime les gosses. il aime les p'tits qui sont frêles et qui ont les yeux larmoyants, quand il pose la main sur toi. t'as à peine neuf ans quand il te touche comme ... ça, pour la première fois. t'as une de ces douleurs, à ton âme, et puis ces ciseaux, entre tes mains. t'as à peine neuf ans, lorsque tu plonges la lame dans ta chair, la première fois. t'y vois pas de mal ; pire, ça fait que du bonheur, dans ton coeur, face à tout le reste. t'as jamais vraiment été à l'école ; papa, c'était un enseignant, avant, et puis il te faisait les cours à la maison. les baffes que tu t'es pris, aux mauvaises réponses, et puis les attouchements qu'il a pu te faire, pour les bonnes. ça a toujours été comme ça ; t'as jamais connu rien d'autres, et les mots doux parlant d'amour à la télé, t'y as jamais vraiment cru. t'as rencontré le teenage wasteland à quatorze ans, parce que t'avais taillé ta peau un peu trop profondément. t'y as vu une porte de sortie, un nouveau monde. t'y as vu ta liberté, et surtout, un moyen d'sortir la colère, en toi. là bas, t'avais cette impression qu'il pouvait pas t'atteindre, alors tu portais un masque ; le menton haut, les poings serrés, tu craches sur tout pour paraître dur, alors que t'es toujours d'un enfant, en dedans. mais l'retour à la maison se faisait toujours, et puis papa, il était là, et toi aussi, malheureusement. t'avais dix-sept ans, quand t'as eu assez de couille pour tenter une autre sortie; les deux seules fois où t'avais osé l'faire, les coups avaient été forts, sur ton corps, et en d'dans aussi. mais cette fois-là, il était là. cette fois-là, y'a eu quelqu'un. tout c'que tu sais, c'est qu'il a foutu une sale droite à ton père, avant d'demander pardon et puis qu'il t'a traîner quelque part, ensuite, où des gens se sont occupés d'toi. tu savais même pas que des gens pouvaient faire ça, s'occuper d'toi. t'as voulu savoir son nom ; naeem. merle naeem. un oiseau, libre comme l'air. t'y as vu une porte de sortie, une dépendance nouvelle. les services t'ont placés chez une tante, la soeur de ta mère, et puis tu l'as cherché. et tu l'as retrouvé. t'as traîner longtemps dans ses pattes, de loin, au bazzart aux curiosités, et il se contentait toujours d'te sourire poliment. et puis tu t'es approché, t'as lié tes doigts aux siens, et il les a pas retiré. et t'es devenu toi, l'vrai toi.
Liens
M. Naeem Kone Deux ans, voilà deux ans qu’ils se connaissent. La pluie était forte, contre sa peau, alors qu’Antonin courrait au travers des rues noires et sales de Paris. Il y avait les rues de son père, dans son dos, et cette lourdeur amère, à son âme. Ce n’était pas la première fois, et certainement pas la dernière. Les larmes coulaient sur ses joues, tel un long fleuve dans son courant. Ses épaules ont percuté un mur glacial, tout comme son dos, alors que le souffle chaud de son père a effleuré son cou ; Antonin a trembler, et puis couiner, comme toujours. C’est là qu’il est apparu. C’est là qu’il s’est glissé dans sa vie. Un simple « Hé. », la tête de son père se tournant. Les choses bougeant trop rapidement, et puis sa chute, longue, lourde, alors que le poing de Naeem s’abat contre sa joue. « Merde, je voulais pas… il va me pardonner, tu vois ? » Le choc, dans les yeux d’Antonin. Il ne comprend pas ; les mots pourraient être emplis de plaisanterie, mais ils sont envahis d’une innocence qui lui donne le vertige. « Je voulais vraiment pas… hé, ça va ? » Ses doigts, contre sa peau. Frais, presque gelés. Un soupir entre ses lèvres. « Ça va. » Antonin ne savait pas qui il était, mais dès l’instant, il sut qu’il ne le quitterait pas.
Dooooonc. Voilà en gros leur rencontre. En somme, je dirais que Naeem et Antonin sont une drôle de paire, un duo qui colle absolument pas, mais qui reste solide, et qu’on voit rarement l’un sans l’autre. Antonin doit avec son sale caractère, malgré sa fragilité, et souvent être choqué par l’innocence qui habite les gestes et les mots de Naeem. Il a beau le connaitre depuis deux ans, Naeem reste pleins de mystère, un point d’interrogation absolu. Naeem est son sauveur, la seule personne avec qui il se sent en sécurité, le seul avec lequel il a pas besoin d’alcool, ou alors de se tailler les cuisses pour aller bien. Naeem, c’est son Teenage Wasteland sur pieds.


Dernière édition par M. Naeem Kone le Mar 26 Fév - 4:44, édité 7 fois
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(m) sourire à la mer

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